 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Nicolas Sarkozy trinquant avec Denis Sassou Nguesso à Brazzaville le 26 mars
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Dans un plaidoyer en faveur d'une relation franco-africaine renouvelée, Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi dernier au Congo Brazzaville "abolir ce que le passé a laissé d'obscurité" sans prôner la "liquidation d'une relation ancienne, fraternelle". Des propos à fortes portées, prononcés dans un pays emblématique de la Françafrique – Elf Aquitaine-, le Congo du président Denis Sassou Nguesso.
A quelques mois de la présidentielle , le chef de l'état français a voulu montrer l'exemple. Il a reçu durant une demi-heure, des représentants de l'opposition congolaise. Une première pour un chef de l'Etat de l'ancienne puissance coloniale.
Auparavant, devant les parlementaires congolais, Nicolas Sarkozy a rappelé que le Congo a signé en 2007 la Charte africaine de la démocratie qui l'engage à "promouvoir la tenue d'élections régulières transparentes, libres et justes". Le président français a également affirmé que la démocratie était un gage de stabilité car - explique-t-il - elle "assure la diffusion de la prospérité vers le plus grand nombre".
Des réseaux encore très présents
Pourtant dans les faits, les dires de Sarkozy buttent sur les réseaux de la Françarique, encore très présents sur le continent. Paris appelle certes à des élections transparentes et libres au Congo sans en donner les garanties. On remarquait ainsi au Parlement congolais la présence d'un proche conseiller du président Sassou Nguesso, l'avocat Robert Bourgi. Ce dernier est l'un des derniers piliers d'une Françafrique sur le déclin, à laquelle Nicolas Sarkozy affirme vouloir donner le coup de grâce. Sans s'en donner les moyens. |