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Farida Waziri, directrice de la commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (Efcc)
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www.efccnigeria.org |
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La Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC) au Nigeria a annoncé avoir recouvré 25 milliards de naira (114 millions d'euros) de personnalités bien connues et de chefs d'entreprises débiteurs des cinq banques dont les directeurs exécutifs ont été révoqués deux semaines auparavant par la Banque centrale du Nigeria (BCN).
"Nous sommes déjà parvenus à recouvrer la somme de 25 milliards de naira des débiteurs des cinq banques. La seule alternative qui s'offre à l'agence sera de poursuivre ceux qui auront refusé de rembourser leurs prêts ou n'ont manifesté aucune volonté de s'acquitter de leurs dettes", a révélé Farida Waziri, la présidente de la Commission lors d'un point de presse à Lagos.
L'agence de lutte contre la corruption avait fixé la semaine dernière, un ultimatum à la date du mercredi 26 août, pour les personnalités célèbres débitrices, parmi lesquelles des hommes d'affaires bien en vue, des politiciens et plusieurs chefs d'entreprises pour s'acquitter de leurs dettes. La BCN évalue ces dettes à 746,19 milliards de naira (3,4 milliards d'euros).
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Lamido Sanusi, gouverneur de la banque centrale du Nigeria
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aljazeera.net |
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Elle a révélé que les prêts impayés, octroyés par les cinq banques, ont grandement contribué à aggraver la situation qui prévaut au sein des banques. La Banque agricole est allée plus loin en publiant les noms des débiteurs, une situation qui a soulevé des réactions mitigées de la part de l'opinion publique.
Pour éviter une faillite totale des banques concernées, la Banque centrale a injecté 420 milliards de naira (1,9 milliards d'euros) dans les banques avec pour seule conditionnalité le remboursement de l'argent.
A cet effet, la Banque agricole a exhorté l'agence de lutte contre la corruption à poursuivre les personnes qui ne s'acquitteraient pas de leurs dettes. Mais plusieurs débiteurs avaient réagi à diverses occasions pour contester les sommes qui leur sont attribuées par la BCN. Trois directeurs de banque parmi les cinq révoqués ont été arrêtés par les agents de l'agence de lutte contre la corruption.
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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L'ancien directeur général de l'Oceanic bank International Plc, Cecelia Ibru, s'est rendu mercredi aux responsables de la EFCC, mais son homologue de l'Intercontinental bank Plc, Erastus Akingbola, a refusé de se présenter devant la Commission. MM. Ibru et Akingbola ont cependant tous les deux, esté en justice contre leur révocation.
Farida Waziri a confié aux journalistes que l'agence de lutte contre la corruption allait obéir aux injonctions de la Cour d'appel de leur accorder la liberté sous caution et a expliqué que la mesure de la EFCC avait pour but d'assainir le système financier nigérian. Elle a soutenu que l'agence n'allait pas reculer tant que toutes les créances ne seront pas recouvrées.
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