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Barack Obama dans l'émission ''Meet the press'', diffusée dimanche 6 décembre
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daylife |
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Le président élu américain Barack Obama était dimanche l’invité de "Meet the press", une célèbre émission politique outre-atlantique. Rappelant sa volonté de proximité avec les américains, Barack Obama a déclaré qu’il voulait notamment "ouvrir la Maison-Blanche" et rappeler aux américains que la Maison-Blanche était "la maison du peuple". Il a également insisté sur le fait qu’il mettrait l’accent sur la politique éducative, la construction d’écoles. "Au final, nous voulons encourager les parents à lire à leurs enfants. Nous voulons inviter des enfants des écoles locales à la Maison-Blanche".
Le président Obama a également évoqué la science qu’il veut "élever à nouveau", des conférences à la Maison-Blanche où les gens évoque les voyages dans l’espace ou la recherche, afin d’inspirer à la jeunesse américaine "le sens de la découverte". La culture, la musique, (jazz, classique etc) seront également remis à l’honneur.
Concernant l’économie, Barack Obama a affirmé penser que la situation économique se dégraderait d’abord avant de s’améliorer ajoutant que son plan de relance économique « serait à la hauteur de la tache à venir". Au sujet de l’industrie automobile américaine, Barack Obama a estimé que ce secteur avait "fait de grosses erreurs stratégiques". Il a ajouté qu’un chèque en blanc ne serait pas signé aux trois grands de l’industrie automobile (General Motors, Ford, Chysler), mais que ces entreprises devaient s’engager à mettre en place les changements qui auraient du avoir lieu il y a vingt ou trente ans (rénovation de leurs usines, voitures moins gourmandes en carburant etc).
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Un plan de grands travaux sera également mis en place d’une ampleur inédite depuis 50 ans sera mis en place. Au sujet de la diplomatie, Barack Obama a fait savoir qu’il fallait des partenariats stratégiques avec des pays comme l’Inde et le Pakistan pour éviter que ne reproduise des attaques comme celles de Bombay il y a une dizaine de jours. "Nous devons mettre en place un partenariat stratégique afin d’éviter la création de zones où les terroristes pourront créer leurs camps en toute tranquilité à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan" a-t-il dit. Il a ajouté qu’il ne fallait pas regarder l’Afghanistan comme un problème séparé, mais l’inclure dans un ensemble qui comprenait l’Iran, le Cachemire, le Pakistan.
Au sujet de l’Iran, il a dit concilier une approche ferme en parallèle avec la diplomatie. Pour lui, il serait "inacceptable" que l’Iran "développe des armes nucléaires, finance des organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, menace Israël (...)". Il a cependant ajouté qu’en terme diplomatique, les Etats-Unis étaient prêts à discuter directement avec l’Iran et lui demander de choisir, entre des sanctions ou une position plus souple de la part de leur part. "Nous pouvons mettre en place un groupement de pays composé de la Russie, de la Chine, de l’Inde...de pays qui commercent actuellement avec l’Iran et leur expliquer que pour changer le comportement de l’Iran, il faudrait peut-être mettre en place des sanctions".
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