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Les deux auteurs du complot arrêtés par la police
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Barack Obama qui s’exprimait hier sur la chaîne de télévision locale de Pennsylvanie KDKA, a livré son sentiment sur le complot d’assassinat fomenté par deux néonazis, et dont l’apothéose aurait été de supprimer le candidat démocrate, selon les fédéraux américains. Interpellé pour savoir s’il avait peur pour sécurité, le sénateur démocrate a affirmé : "J'ai les meilleurs gars du monde - les agents du Secret Service (USSS)".
Au sujet du complot proprement dit Barack Obama a estimé : "Je pense que ce qui a été frappant dans cette campagne est le degré à quel point ces groupes haineux ont été marginalisés. Ce n'est pas l'Amérique. Ce n'est pas notre avenir", "Ce que j'ai découvert, c'est que les gens ici ne se préoccupent pas de la couleur de votre peau. Ce qu'ils essayent de déterminer, c'est qui peut tenir ses engagements", a-t-il ajouté.
Lundi, des fédéraux américains avaient annoncé l’arrestation de deux jeunes néonazis âgés de 18 et 20 ans, et militants de la cause de la suprématie blanche, qui conspiraient pour tuer des Noirs, avec en prime l’assassinat du sénateur Barack Obama. Les deux présumés conspirateurs Daniel Cowart et Paul Schlesselman, originaires du Tennessee et de l'Arkansas, ont été inculpés pour "menaces contre un candidat à la présidence", "possession illégale d'armes à feu" et "complot pour vol d'arme", selon le département américain de la Justice.
Barack Obama a déjà fait l’objet de complots visant à le tuer. En août dernier, trois hommes, dont l’un était connu pour ses sympathies pro-nazies, avaient été arrêtés à Denver, lors de la convention démocrate. Au début du même mois, des armes à feu, des munitions et des armes blanches avaient été saisies au domicile et dans le camion de location d’un homme ayant ouvertement proféré des menaces de mort contre Obama. L'homme avait déclaré "Si ce nègre est élu, je l'assassinerai moi-même".
Le candidat démocrate jouit depuis le début de sa campagne de la protection de l'USSS, l'agence fédérale chargée de la sécurité du président des Etats-Unis et des hautes personnalités. C’est la première fois qu’un candidat à l’élection présidentielle américaine bénéficie d’une telle protection.
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