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Barack Obama et Joseph Biden en couverture de Newsweek
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En dévoilant le nom de son colistier, samedi dernier, Barack Obama a entrepris sa stratégie de conquête. Ce n’est un secret pour personne, Joseph Biden, sénateur du Delaware, sera le vice président des Etats-Unis, si jamais les démocrates venaient à être élus à la présidence du pays. Le choix de Barack Obama (pour qui les derniers sondages n’ont toujours été favorables), est sans doute destiné à contrer les critiques renouvelées des républicains sur sa supposée inexpérience et à donner un peu plus d’assise au «ticket» démocrate.
A 65 ans, Joseph Biden est l’un des poids lourds démocrates de Washington, et président de la commission des affaires étrangères du Sénat. En somme, un as en matière de stratégie étrangère aux Etats-Unis. Dans son fief de Springfield dans l’Illinois, Obama et Biden sont apparus ensemble dimanche, pour la première fois. Un meeting au cours duquel, les deux hommes ont promis de mener une lutte pugnace contre leur adversaire républicain. John McCain, on s'en souvient, a multiplié les attaques pas très tendres contre Obama.
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Joseph Biden a changé Washington, mais Washington ne l'a pas changé |
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Barack Obama |
Le sénateur de l’Illinois a lancé au cours de ce meeting : «C’est le genre de combattant que je veux à mes côtés pour les mois à venir», faisant allusion à son colistier. «Ce qui compte, a claironné Biden, ce n’est pas le nombre de fois qu’on est jeté à terre, mais la vitesse à laquelle on se relève.» Si le ticket Obama- Biden est apprécié par un grand nombre de démocrates, et même par Hillary Clinton, il reste que, la Convention de Denver, (pour laquelle plus de 50 000 militants, dont 4 200 délégués sont attendus), devra aussi montrer un visage unifié. |
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Surtout si l’on considère le fait que, les primaires très acharnées, ont laissé comme un arrière goût d’inachevé. L'attitude d’Hilary Clinton reste justement le point d’ombre de cette grand-messe des démocrates. Après des semaines de négociations, elle a obtenu que son nom soit maintenu sur les bulletins lors du vote des délégués. Une concession symbolique que lui a accordée Barack Obama, mais qui pourrait semer le trouble dans le parterre de la Convention.
Cependant, la rencontre des démocrates hier, pour la première fois de leur histoire, dans un vaste caucus religieux, et ce, avant même l’ouverture (aujourd’hui) de la Convention de leur parti à Denver, est peut être de bonne augure. Officiellement la rencontre avait pour objectif de montrer "la force, la diversité et les valeurs communes du parti". l'avant goût d'une semaine dont les deux mots d’ordre principaux seront : rassembler et relancer.
Mais en attendant, le sénateur de l’Illinois a du pain sur la planche. Attendu à Denver seulement mercredi, Barack Obama continue son bonhomme de chemin à la rencontre des habitants des comtés ruraux où une frange de l’électorat reste toujours à conquérir. Hier, dimanche, il s’est rendu dans le Wisconsin et s’est arrêté dans la petite ville d’Eau Claire, pour faire passer son message auprès des chasseurs et des pêcheurs locaux.
Retrouvez le "diary" de Barack Obama sur Grioo Village! |
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