|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Barack Obama salue des membres du congrès avant son discours le 24 février
©
daylife |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

A son arrivée au congrès des Etats-Unis pour effectuer son discours mardi, Barack Obama a été accueilli par des représentants et des sénateurs dans une assemblée pleine à craquer. "C’est le moment de prendre en charge notre futur" a déclaré Barack Obama dans ce premier discours au congrès, regardé par des millions d’Américains à la télévision et sur le web. Le président américain a commencé son discours par le thème de l’espoir : "cette nuit, je veux que chaque Américain sache ceci : nous reconstruirons, nous nous remettrons, et les Etats-Unis émergeront plus fort que jamais".
Pourtant, malgré les apparences, Barack Obama n’avait pas choisi de faire de grandes envolées oratoires dont il a le secret, mais plutôt d’expliquer à ces concitoyens par quel cheminement l’Amérique était entrée dans la crise et comment elle allait en sortir. Entre les deux, des choix difficiles que devront faire les Américains et des efforts dans trois domaines considérés comme clé par la nouvelle administration, l’énergie, la santé et l’éducation.
En plus des représentants et des sénateurs, étaient présents au congrès mardi les juges de la cour suprême, et tous les membres de son gouvernement à l’exception d’un seul (Robert Gates ministre de la défense) au cas où une catastrophe se produirait. Lors du discours qui a duré au final 52 minutes, le président Obama a été interrompu à 61 reprises par des applaudissements. |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
De gauche à droite Dina Leach, Ty'Sheoma Bethea, Michelle Obama, Richard DeCoatsworth, policier de Philadelphie et Jill Biden, épouse de Joe Biden
©
daylife |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Pour faire face à la crise économique, il faudra plus d’argent que les 700 milliards de dollars prévus par le plan de relance pour sauver les banques a encore dit Obama. Conscient de l’impopularité de l’aide aux banques, le président américain a souligné que cette aide était nécessaire pour faire repartir la consommation, le crédit, et les entreprises qui sont vitaux pour l’économie américaine.
Le président américain a demandé au congrès d’agir rapidement en matière de législation afin de réformer les règles de fonctionnement des marchés financiers.
Au sujet de l’industrie automobile engluée dans les difficultés, Obama a fait savoir qu’il ne la laisserait pas couler, sans pour autant cautionner "les mauvaises pratiques" de constructeurs. A long terme, les partis républicains et démocrates doivent selon Obama s’unir derrière des programmes devant aider les millions d’Américains qui n’ont pas d’assurance maladie, à construire de meilleures écoles, et favoriser une utilisation plus efficiente de l’énergie et de l’essence en particulier.
Malgré ce message se voulant au-delà des lignes partisanes, le parti républicain avait chargé Bobby Jindal de répondre à ce discours plutôt assez apprécié de la presse américaine. Jindal que certains pressentent comme un candidat à la présidentielle 2012, a demandé aux républicains d’être "les plus forts partenaires" de Barack Obama lorsqu’ils seront d’accord avec certaines de ses propositions. Mais s’est empressé d’ajouter que ça n’arriverait pas souvent, et a qualifié le plan de relance à 787 milliards de dollars du président "d’irresponsable". |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Barack Obama entouré de Joe Biden, vice président, et de Nancy Pelosi,porte-parole de la chambre des représentants
©
daylife |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Toutefois, conscient comme ses collègues républicains de la popularité du président, Jindal a focalisé ses critiques sur les membres démocrates du congrès. Obama a insisté sur ses objectifs à long terme, faisant passer le message qu’ils étaient aussi importants que la lutte contre la crise économique actuelle. Barack Obama n’a guère insisté sur la politique étrangère, se contentant de dire qu’il allait mettre en place une nouvelle stratégie en Irak et en Afghanistan, reconstruire l’image des Etats-Unis dans le monde, et continuer à lutter contre le terrorisme.
Une phrase quelque mystérieuse concernant l’Irak était contenue dans son discours : "j’annoncerai bientôt une moyen d’aller de l’avant en Irak qui laisse l’Irak à son peuple et mette fin de façon responsable à cette guerre."
Très attendu mardi soir, parfois "Churchillien" dans sa tonalité selon un correspondant de la BBC, Barack Obama a réussi son premier discours devant le congrès, et peut être laissé à la postérité un discours dont les Américains se souviendront dans quelques années, comme le début "d'une nouvelle ère", ainsi que l'a dit le président Obama. |
Vidéo : arrivée sous un tonnerre d'applaudissement et discours de Barack Obama devant le congrès américain le 24 février 2009 |

|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 9 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|