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De g à d : Benjamin Jealous, Al Sharpton, Marc Morial
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Alors que les Etats-Unis étaient touchés par une forte tempête, Barack Obama a maintenu son rendez-vous avec quelques uns des leaders de la communauté afro-américaine aux Etats-Unis. Ben Jealous, président de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), Al Sharpton, et Marc Morial de la National Urban League ont rencontré le président américain ce mercredi (11 février). Ils ont discuté pendant environ une heure à la maison blanche avec le président Obama.
Leur objectif était de faire part à ce dernier des difficultés que traverse la communauté afro-américaine plus touchée que la communauté nationale par la crise. Le taux de chômage chez les Afro-Américains en janvier 2010 était de 16,5% contre 9,7% pour l'ensemble des Américains et 8,7% chez les Américains Blancs.
Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis a toujours fait savoir qu'il ne pouvait pas mettre en place des politiques spécifiques pour les Afro-Américains, mais qu'une économie américaine qui se porterait mieux améliorerait la situation des Afro-Américains.
"Vous pouviez sentir que le président ressentait la gravité des problèmes affectant non seulement les Afro-américains, mais également l'ensemble des Américains. Nous ne cherchons pas un programme racial" a déclaré Al Sharpton après la rencontre. Nous voulons que tout le monde soit inclus. Nous n'attendons pas du président qu'il soit un président noir. Nous attendons de lui qu'il soit le président de tout le monde y compris les Noirs".
En décembre, Barack Obama avait répondu lors d'une interview avec April Ryan de l'American Urban Radio Network aux critiques selon lesquelles il n'avait pas fait assez pour l'Amérique Noire : "Je ne peux agir que via la loi. Je ne peux pas passer de lois qui disent "je n'aide que les Noirs". Je suis le président de l'ensemble des Etats-Unis. Ce que je peux faire c'est faire voter des lois qui aident tout le monde, particulièrement ceux qui sont le plus vulnérables et le plus dans le besoin. Ce qui en retour aidera la communauté afro-américaine." |