
Barack Obama s'est imposé à Guam, (une île du pacifique qui est un territoire américaine) où 4 délégués étaient en jeu. Il a récolté 2264 votes contre 2257 à Hillary Clinton (50,1% des voix contre 49,9%). Chacun des candidats récolte deux délégués.
Selon CNN, Barack Obama dispose maintenant de 1736 délégués contre 1599 pour Hillary Clinton. Aucun des deux candidats démocrates ne s'est déplacé en personne à Guam, mais les deux ont donné des interviews et fait des campagnes publicitaires à la télévision. Les prochaines primaires auront lieu en Caroline du Nord et dans l'Indiana, où tous les regards convergeront mardi 6 mai.
Côté célébrités, Barack Obama a reçu le soutien de l'acteur Tom Hanks, qui avait contribué financièrement à la fois à la campagne d'Hillary Clinton et à la campagne de Barack Obama. Tom Hanks a posté une vidéo sur son "myspace" dans laquelle il explique son choix. Mais la défection de la semaine pour le camp Clinton est venu de Joseph J Andrew, qui a présidé le parti démocrate sous Clinton, et qui a changé de camp annonçant qu'il soutenait désormais Barack Obama alors qu'il soutenait initialement Hillary Clinton.
Joe Andrew a expliqué que Barack Obama avait gagné plus d'Etats, avait récolté plus de votes, et plus de délégués et qu'il était le meilleur candidat actuel, ajoutant avoir été impressionné par la façon dont Obama avait traité deux affaires : celle avec le révérend Jeremiah Wright, et l'autre concernant une taxe sur le gaz qui a suscité un grand débat aux Etats-Unis.
"Seuls les superdélégués peuvent permettrent à Hillary Clinton d'obtenir la nomination, mais le faire serait courir le risque de faire à notre pays ce que le parti républicain a fait au pays en 2000" précisait-il. "Mon soutien au sénateur Obama ne sera pas bien accueilli par mes amis et ma famille auprès du camp de Hillary Clinton. Si les soutiens d'Hillary Clinton ont qualifié le gouverneur Bill Richardson, ex-membre respecté d'un gouvernement de Bill Clinton, de "Judas" pour avoir soutenu le sénateur Obama, on peut imaginer comment ils vont traiter quelqu'un comme moi..." ajoutait-il. |