 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
La victoire du président sortant Yayi Boni toujours contestée
©
getty |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Des forces de sécurité publique ont violemment réprimé ce jeudi à Cotonou des manifestations de l’opposition qui protestait contre les résultats provisoire de la présidentielle du 13 mars donnant gagnant, au premier tour, le président sortant, Boni Yayi, avec 53,14 % des suffrages.
Les manifestations étaient organisées par des jeunes de l’Union fait la nation (UN), une coalition des principaux partis de l’opposition, dont le candidat, Adrien Houngbédji, est arrivé deuxième en obtenant 35 pour cent des voix. Les manifestations se sont déroulées à la Place de l’Etoile rouge et à Wologuèdè, mobilisant environ cinq mille militants soutenus par des députés.
Elles ont été violemment dispersées à l’aide de grenades lacrymogènes, de matraques et de gourdins. Certains manifestants ont brûlé des pneus sur des principales places publiques, tandis que d’autres chantaient et scandaient des slogans hostiles au pouvoir, à la Commission électorale nationale autonome (CENA) et à la Cour constitutionnelle qui a proclamé les résultats de l’élection.
«Si des gens veulent contester les élections, il existe des voies légales pour le faire, car la démocratie n’est pas de l’anarchie», a déclaré à la télévision nationale le président de la CENA, Joseph Gnonlonfoun. Depuis la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle, le Bénin vit dans une crise latente marquée par des déclarations des différentes branches de l’opposition qui rejettent les résultats.
|