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Il était reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy alors qu’il entamait sa visite de trois jours en France.
Accueillit comme un chef d’état, Benoît XVI a surpris tout le monde en exposant le principe de « laïcité positive » cher au président français, Nicolas Sarkozy.
Les deux hommes se sont donc entendus sur le passé chrétien de la France qui ne doit ni être un handicap culturel, ni une condition aux décisions de la République.
Même s’il a approuvé le principe de « laïcité positive », Benoît XVI attend des signes concrets au-delà des discours. «Dans le cadre institutionnel existant et dans le plus grand respect des lois en vigueur, il faudrait trouver une voie nouvelle pour interpréter et vivre au quotidien les valeurs fondamentales sur lesquelles s'est construite l'identité de la nation.» a-t-il déclaré.
Il a d’ailleurs rappelé que «la mise en évidence des racines chrétiennes de la France permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va».
Le principe de Laïcité positive est donc pour le successeur de Jean Paul II ni plus ni moins que la favorisation du dialogue entre les différentes religions dominantes de France, comme de l’Europe. Des discussions ouvertes et libres, sans prendre la place de l’Etat mais simplement en établissant une « saine collaboration entre la communauté politique et l’Eglise. »
Cette visite était aussi l’occasion de rencontrer les communautés juives et musulmanes de France, car « influentes et non négligeables » selon Benoît XVI.
Sa visite se sera achevée à Lourdes, où il célébrait avec des millions de fidèles, l’apparition de la Sainte-Mère avant de présider une messe consacrée à des malades.
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