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Les présidents, Obiang Nguema, de Guinée Equatoriale, Sassou Nguesso du Congo, et feu Omar Bongo du Gabon sont dans le collimateur de TI.
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En jugeant recevable le 9 novembre dernier, la constitution comme partie civile de L’ONG allemande, la Cour de cassation française a rendu possible la réouverture d’enquêtes judiciaires sur la fameuse affaires de "Biens mal acquis", par certains chefs d’Etat africains et partant la nomination d'un juge d'instruction indépendant.
C’est donc un peu la réponse du berger à la bergère, cette plainte contre Transparency International, déposée ce lundi, par cinq associations, collectifs d'associations et ONG du Gabon, au cabinet du procureur de la République de Libreville.
Assignant [ b Transparency International], pour : "propos diffamatoires et calomnieux à l'endroit du défunt président Omar Bongo Ondimba, incitation aux troubles et à la révolte des Gabonais par médias internationaux interposés".
En effet, une action judiciaire entreprise en décembre 2008, par la branche française de Transparency International avec trois chefs d’Etat dont Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée équatoriale et l’ancien président gabonais Omar Bongo ondimba, décédé en juin 2009.
L’ONG qui les accuse, d'avoir acquis, avec des deniers publics de leurs pays respectifs, de gros biens immobiliers en France, réclame une enquête sur le patrimoine en France de ces chefs d’Etats.
Le collectif d’associations, qui est manifestement décidé à en découdre avec Transparency International, a fait savoir par la voix de son avocat Me Ferdinand Abéna Bidzo'o, que même si leur plainte est déboutée par le tribunal, qui leur a donné un rendez-vous pour le 23 novembre prochain, les associations ne s’arrêteraient pas là : " Notre plainte peut être rejetée ou pas mais nous irons jusqu'au bout", a indiqué Me Abéna Bidzo'o.
Dans la perspective d’une incapacité du parquet de Libreville à rendre un jugement, l’avocat qui a affirmé avoir jusqu'à présent, confiance en la justice gabonaise à annoncé : "Nous pourrons nous diriger jusqu'en France ou à Berlin, pourquoi pas? ".
Ce nouvel épisode qui s’ouvre dans cette affaire de "Biens mal acquis" promet des rebondissements.
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