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Le président burkinabè Blaise Compaoré
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D’après les résultats préliminaires proclamés hier jeudi, par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) au Burkina- Faso, le président sortant a été réélu dès le premier tour avec plus de 1,35 million des voix, soit 80,2% des suffrages exprimés.
Blaise Compaoré, conserve donc son fauteuil présidentiel occupé depuis 23 ans. Si pour son directeur de campagne Assimi Koanda: "les chiffres traduisent l'adhésion du peuple burkinabè au programme du président Blaise Compaoré. C'est un renouvellement de confiance, de loyauté et nous sommes satisfaits", c’est avis, n’est pas partagé par les candidats malheureux, dont quatre candidats sur les sept en lice, contestent la réélection du président sortant.
Ils avaient dénoncé des fraudes avant même la publication des résultats. A la demande d’un partisan de l'opposition, le tribunal administratif de Ouagadougou avait examiné et jugé non conforme aux dispositions du code électoral, la carte électorale délivrée par la Commission électorale nationale indépendante : "en ce qu'elle ne contient ni la date ni le lieu de naissance de son titulaire".
Le tribunal avait donc estimé que toutes les autres cartes électorales délivrées par l’organe et ne mentionnant pas le lieu et la date de naissance sont "illégales". Une décision pour laquelle le président de la Céni, a annoncé avoir fait appel : "Nous avons immédiatement fait appel, ce qui suspend l'exécution de cette décision", a précisé son président Moussa Michel Tapsoba, qui a qualifié la décision du tribunal d’ "inique et aussi monstrueuse".
Les observateurs africains quand à eux n’ont pas relevé de problèmes significatifs, lors de ce scrutin du 21 novembre dernier, où quelque 3,2 millions de burkinabè étaient appelées aux urnes, et dont le taux de participation a atteint 54,9%, contre 57,66% en 2005, selon le président de la Céni.
Agé de 59 ans, Blaise Compaoré briguait en principe son dernier mandat présidentiel, mais une parade de son parti, visant à modifier la constitution est envisagée, pour lui permettre de se représenter après 2015, une possibilité que l'intéressé n’a pas écarté, sans toutefois se prononcer explicitement.
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