 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Des militaires mécontents d’une décision de justice à l’encontre de cinq des leurs, ont tiré des coups de feu en l’air.
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La capitale du Burkina Faso a fait figure de ville morte hier mercredi (23/3/11), tenue en alerte des heures durant, des commerces et stations services pillés. Ses rues désertes et les activités tant administratives que commerciales au poids mort.
Les récentes manifestations estudiantines au Burkina Faso, durant lesquelles les étudiants n’avaient que les mots pour se faire entendre, ont laissé place à celles des militaires, qui eux, ont fait crépiter les armes à Ouagadougou, faisant selon les autorités, une dizaine de blessés.
De source officielle, ces coups de feu ont été tirés par des soldats mécontents de la condamnation à des peines de prison de 12 à 15 mois fermes assorties d’une radiation de l'armée de cinq militaires accusés d’avoir agressé un civil. Les autorités locales qui tentent de rassurer la population ont appelé au calme. Le ministre de la Défense Yero Boly, a indiqué que le pouvoir : "assure que toutes les dispositions ont été prises avec les différents acteurs pour un retour à la normale".
Après la mort du jeune élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou le 23 février dernier, les manifestations violentes d’élèves et d’étudiants ont secoué le Burkina Faso. Le gouvernement dans un communiqué a décidé de la fermeture des Universités publiques du pays jusqu’à nouvel avis et ordonné l’arrestation des policiers mis en cause dans la mort des manifestants. |