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Norbert Zongo
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globaljournalist.org |
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Initiée par la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), cette manifestation pour commémorer le 16è anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, a été l'occasion pour les manifestants, dans le calme, de suivre un itinéraire d’environ 5 km sous le regard de la police.
Au cours de leur marche, des manifestants ont lancé des slogans hostiles à l’ancien régime et au Régiment de la garde présidentielle (RSP) de Blaise Compaoré. «Le RSP est une milice. Nous demandons son démantèlement, car il est impliqué dans l’assassinat de Norbert», a martelé un manifestant, Antoine Ilboudo. Les manifestants s'en sont pris au RSP, l'accusant d'avoir abattu le journaliste. «Norbert Zongo est mort sous les balles assassines des militaires du RSP», a affirmé le président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré.
M. Zougmoré a invité les nouvelles autorités à passer des déclarations aux actions concrètes. 'Nous allons leur remettre notre plateforme et nous vous rendrons compte», a prévenu le président de la CCVC. Le président du Conseil national de transition (Parlement), Moumina Chériff Sy, journaliste très critique de l’ancien régime, a expliqué que la lutte doit continuer jusqu’à ce que justice soit rendue à Norbert Zongo et à ses 3 compagnons d'infortune.
Répondant à une préoccupation des manifestants qui ne souhaiteraient pas que la sécurité du président de la transition soit assurée par les membres du RSP, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida a pris l'engagement que la sécurité du président ne sera plus assurée par le RSP. 'Elle (sécurité) sera rattachée à l’armée de terre», a-t-il rassuré. |
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«Je suis venu entendre ce que le peuple veut. Justice sera rendue à Norbert Zongo et à tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines de Blaise Compaoré», a lancé le Lieutenant-colonel Zida qui était accompagné à la place de la révolution des ministres de la Justice, de la Communication, de celui en charge de la Sécurité et de celui des Sports et des Loisirs.
Norbert Zongo, journaliste d’investigation, a été tué et brûlé à Sapouy à environ 100 km au sud de Ouagadougou alors qu’il enquêtait sur le meurtre sous la torture de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, frère cadet de Blaise Compaoré. Trois de ses compagnons, à savoir Ernest Zongo, Blaise Ilboudo et Ablassé Nikiéma périrent aussi dans ce drame.
Le dossier Norbert Zongo avait abouti à un non-lieu en 2006 après des années d’instruction. Une situation qualifiée «d’injustice notoire et flagrante » par le président intérimaire, Michel Kafando, jeudi, à l’Ouest du pays à l’occasion du 54è anniversaire de l’indépendance du pays.
Les manifestants, dans la matinée de ce samedi, sont allés déposer des gerbes de fleurs sur les tombes de Norbert Zongo et de ses trois compagnons d'infortune. A l'instar des autres 13 décembre, cette journée a vu les écoles, les collèges et les universités fermés, ainsi que l'administration.
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