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Rev. Dieudonné Massi Gams, vice-président de La Commission national de lutte contre la corruption au Cameroun.
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camnews24.com |
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Près de 700 millions de Francs CFA, environ 1 million d'euros, d'une subvention de 2 milliards (3 millions d'euros), allouée par le gouvernement camerounais entre 2006 et 2008 aux producteurs de maïs, ont été distraits par des fonctionnaires.
Epinglés par un rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac), après qu’une expertise menée par celle-ci, ait mis en lumière le détournement de ces fonds, débloqués dans le cadre du Programme national d’appui à la filière maïs au Cameroun.
Le vice-président de la Conac, Dieudonné Massi Gams a affirmé hier au cours d’un point de presse que : "Le rapport adressé au chef de l'Etat (Paul Biya) met en cause 47 suspects qui comparaîtront dans les prochains jours devant la justice".
Le même document indique que les suspects, au nombre desquels figure le responsable du projet agricole "maïs" et des cadres du ministère de l'Agriculture, avaient monté de faux groupes d’initiative commune de paysans, dans le but de légitimer l'utilisation des sommes volées.
La Conac, très active dans le domaine de la lutte contre la corruption au Cameroun, a récemment publié étude révélant l’estimation par les camerounais du degré de corruption dans leur pays. Les conclusions de l’enquête donnaient en tête le ministère des Finances comme l'administration la plus corrompue, suivie de la justice, la sûreté nationale, la gendarmerie et le ministère des Travaux publics.
Le Cameroun s’est récemment engagé dans une lutte interne contre la corruption, harcelé par la banque mondiale et le Fond monétaire international. Le pouvoir de Yaoundé a lancé depuis 2004, une véritable chasse à l’homme, à travers une opération d'envergure baptisée "Epervier", qui a déjà conduit à une centaine d’arrestation.
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