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40% des médicaments vendus proviendraient de la contrebande |

Près de 40% des médicaments vendus au Cameroun proviendraient de la contrebande, a révélé le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, au cours de la célébration, jeudi, de la journée africaine de lutte contre la vente illicite des médicaments.
Le Cameroun a célébré la journée africaine de lutte contre la vente illicite des médicaments sous le thème : "La sensibilisation de la mère et de l'enfant sur les dangers du marché illicité des médicaments en Afrique".
Selon le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en 2006 à 30% les médicaments contrefaits dans les pays africains, mais "au Cameroun, ce taux a évolué jusqu'à 40%".
Cette situation expose les populations aux résistances, aux accidents cardio- vasculaires, aux intoxications, aux insuffisances rénales, aux hépatites et même au décès, a-t-il ajouté.
Il a assuré que son département compte intensifier son programme de lutte contre la vente de ces médicaments contrefaits. |
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L'ONUCI appuie la reconversion des ex-exciseuses en Côte d'Ivoire |

L’Opération de Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a apporté son appui à l’ONG Génération Femmes du 3e millénaire (GFM 3) dans la réalisation d’un projet de reconversion d’une soixantaine d’exciseuses de la région des 18 Montagnes du 5 au 9 mai à Biankouma (622 km d’Abidjan).
La mission onusienne a ainsi financé un projet à hauteur de 9,5 millions FCFA, (19.000 dollars US) dans le cadre de ses projets à impact rapide, destinés à soutenir des initiatives d’intérêt communautaire.
Le projet, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), vise à contribuer à la réinsertion socio-économique des ex-exciseuses à travers des activités génératrices de revenus.
Les bénéficiaires de l’aide à la réinsertion ont d’abord bénéficié d’une formation de deux jours portant sur les techniques culturales, les techniques de communication et les conséquences de l’excision. Au terme de la formation, une remise de matériel agricole (arrosoirs, brouettes, semences, engrais, pulvérisateurs) a été organisée dans le village de Gbablasso, près de Biankouma. |

La présidente de l’ONG GFM3, Véhi Touré Honorine, a souligné l’importance pour les femmes d’exercer une activité plus respectée et lucrative plutôt que la pratique de l’excision. "Avec l’appui de l’ONUCI, nous allons travailler à une reconversion réussie en soutenant nos mamans dans des activités génératrices de revenus", a-t-elle promise.
Quant à la chargée du bureau de l’information de l’ONUCI à Man, Marie Puchon, elle a félicité les femmes pour avoir choisi d’abandonner la pratique de l’excision, leur expliquant que la défense des droits de la femme et de l’enfant est une priorité des Nations Unies.
En pays Wê et Dan, l’excision constituait le rite final de l’initiation de la femme pendant laquelle, elle recevait des enseignements de gestion de son foyer conjugal, de cuisine, de valeurs morales, sociales, spirituelles et traditionnelles. "Désormais, la période initiatique sera maintenue et organisée conformément à nos traditions mais sans pratiquer l’excision sur les jeunes initiées. Fouler au pied toutes ces vertus serait la négation du fondement historique de notre culture", a dit Véhi Touré Honorine. |
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