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Steave Nemande, président d e L’ONG Alternatives-Cameroun.
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ww.yagg.com |
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L’ONG américaine Human rights watch et camerounaise Alternatives-Cameroun, dans une déclaration commune signée hier jeudi à Yaoundé, ont interpellé les pouvoirs publics, à la décriminalisation des relations sexuelles "entre adultes consentants de même sexe".
Les deux associations estiment que l’interdiction de l’homosexualité au Cameroun, enfreint les préceptes du Comité des droits de l'homme des Nations unies, publiées le 29 juillet 2010, aux fins d’arrimer la loi camerounaise au Pacte international relatif aux droits civils et politiques(Picdp).
Human rights watch et Alternatives-Cameroun, invite ainsi le gouvernement, à "appliquer, sans délai, les recommandations du Comité des droits de l'homme" et suggère que : "Le Cameroun doit assurer aux personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres les mêmes droits qu'à tout autre citoyen",
Selon Boris Dittrich, directeur chargé du plaidoyer pour le programme Droits LGBT à Human Rights Watch: "Il n’existe aucune raison pour laquelle une personne devra vivre dans la peur d’être poursuivie en justice ou abusée à cause de son orientation sexuelle ou de son identité de genre".
Les deux organisations ont donc alerté le Comité des Droits l’Homme des Nations Unies, "du fait qu’au Cameroun, les programmes de prévention du VIH ne prévoient aucun service ni à l’égard des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, ni pour les femmes qui ont des relations sexuelles avec d’autres femmes ".
Quant à Alternatives-Cameroun, elle aurait noté dans ses activités quotidiennes que la sanction qui pèse sur les homosexuelles, est "une barrière à l’accès de ces personnes aux services de santé, aux traitements et aux soins ".
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Le ministre camerounais de la communication Issa Tchiroma Bakary.
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Cité dans le communiqué, le Comité des droits de l'homme des Nations unies, considère que le fait que le code pénal camerounais confère aux pratiques homosexuelles un caractère délictueux, assorties de peines d’emprisonnement, pouvant atteindre cinq ans ferme, est une:
"violation des articles 2 et 26 du Pacte (International relatif aux Droits Civils et Politiques des droits de l’homme dont il est signataire) qui affirment, respectivement, le droit à un traitement égal et le droit à une protection égale devant le loi, sans discrimination aucune".
Sur cette attaque, le ministre camerounais de la communication, Issa Tchiroma Bakary, avait déjà défendu en juillet dernier, la position du gouvernement camerounais, qui "applique les lois votées par les élus de la Nation dans un pays où 90% de la population est croyante (chrétiens et musulmans)", des confessions qui n’intègrent pas l’homosexualité.
S’agissant de la sortie médiatique des deux ONG, elle intervient alors qu’un procès pour homosexualité visant deux Camerounais, membres de l'association Alternatives-Cameroun, et un Australien est en cours à Douala, la capitale économique du Cameroun.
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