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Fai Yengo Francis, gouverneur de la province camerounaise du littoral.
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Les récentes interpellations et incarcérations de plusieurs hauts responsables accusés de corruption et d’enrichissement illicite ont jeté un pavé dans la mare de l’équipe gouvernementale. Le premier ministre Ephraïm Inoni, qui peinait déjà à maintenir la cohésion au sein de son équipe, doit maintenant gérer des opinions publiques, qui annoncent son éviction de son poste de chef de gouvernement.
Pour le moment, l’information est à classer au registre de la rumeur, mais au Cameroun on l’a souvent constaté, il n’y pas de fumée sans feu. Et même si l’agitation autour d’un prochain remaniement ministériel est constante en ce moment au Cameroun, le président Paul Biya, comme à son habitude ne laisse rien filtrer qui pourrait confirmer cette éventualité.
Ces nominations, (au cas où la nouvelle est confirmée) sont assez cruciales, et pourraient marquer l’aboutissement (même partielle) de l’opération d’assainissement de la morale publique, baptisée "épervier", entamée par le président de la république.
La seule idée d’un futur remaniement a crée une sorte d’effervescence dans la haute administration, où des listes circuleraient déjà, selon nos confrères du quotidien camerounais "Lemessager". Toujours selon ces derniers, le gouverneur de la province du Littoral, Francis Faï Yengo, est en pôle position pour remplacer Thomas Inoni Ephraïm au poste de Premier ministre. Dans les couloirs de la Présidence, on chuchote que le gouverneur, régulièrement en contact avec le patron d’Etoudi, (le président de la république NDLR) devrait être appelé en consultation dans les jours qui viennent dans la perspective de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
"Le Messager" qui rapporte l’information, précise par ailleurs qu’au-delà du poste du Premier ministre, l’on observe comme une formation des clans pour faire pression dans la perspective du limogeage des ministres en fonction, ou l’entrée de certaines personnalités dans le gouvernement. Une sorte de bataille, dans laquelle, certains clans en veulent particulièrement à Paul Biya à qui ils ont remis une pétition pour revendiquer le secrétariat général à la présidence de la République.
Même les chefs traditionnels et les responsables religieux se sont engagés à “ vendre ” leurs ouailles dans la compétition politique et psychologique au poste ministériel. Dans les cercles "vissés, viciés et vicieux de Yaoundé" (dixit Le Messager), l’on affirme que le président est préoccupé par la trahison de certaines pontes du régime à qui il avait fait confiance.
Pour nous, tout cela devrait pouvoir, se clarifier prochainement ; au cas où Paul Biya, décidait enfin de mettre fin, dans un sens ou dans l’autre, à ce qui à ce jour, se présente comme de simples supputations. |