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Le ministre camerounais de la Communication, Jean Pierre Biyiti bi Essam
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Réclamée à cors et à cris, par l’ensemble des professionnels du secteur de la presse au Cameroun, la convention collective des journalistes a enfin vu le jour. Elle a été conjointement signée le mercredi 12 Novembre 2008, par les patrons de presse et les journalistes à Yaoundé, devant les ministres de la Communication, du Travail et de la Sécurité sociale. Une charte qui vise en quelques sortes à mettre des balises contre les abus observés dans l’exercice du journalisme et des métiers connexes de la communication au Cameroun. Notamment en matière de rémunération et de conditions générales de travail.
Le document commis à l’initiative d’associations et syndicats des journalistes, n’a pas toujours reçu l’assentiment des chefs d’entreprise de presse au cameroun. On le comprend, car c’est désormais une épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête des patrons. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle sa paraphase a été conditionnée à l'application, par le gouvernement camerounais, de la Convention de Florence et son protocole additionnel de Nairobi que le Cameroun a signé, ainsi que qu’une répartition, proportionnelle, des droits de redevance audiovisuels et des publicités gouvernementales à l’ensemble de la presse. Notamment incriminée, l’aide publique à la presse privée, qui reste pour beaucoup de médias un simple appoint, assez inconsistance, pour supporter la prise en charge adéquate des salariés.
Avec cette charte donc, une nouvelle grille salariale. Les journalistes camerounais et autres employés des métiers connexes devront désormais toucher, en fonction de leur diplôme et de l'ancienneté dans la profession, une rémunération comprise dans une fourchette variant entre 165.000 et 435.000 francs CFA.
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" La convention qui est devant nous vient mettre un terme à la traite des journalistes " |
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Haman Mana, représentant du groupe des employeurs, et directeur de publication du quotidien camerounais Le Jour
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Le ministre camerounais de la Communication, s’est réjoui de cette grande avancée. Jean Pierre Biyiti bi Essam a estimé que :" La convention qui est devant nous vient mettre un terme à la traite des journalistes ". Même son de cloche chez son homologue du ministère du Travail et de la sécurité sociale. Robert Nkili, a exulté qu’ " Elle (la convention) va enfin sortir le journalisme " du maquis ".
Pour le représentant du groupe des travailleurs à la Commission mixte paritaire de négociation, Jean Baptiste Sipa, c’est :" une preuve de solidarité et de parité (…) Jusqu'à présent, les relations entre les employeurs et les employés ne sont pas toujours harmonieuses (...) Lorsque le patron n'est pas content, il renvoie. Lorsque l'employé n'est pas content, il fait grève, il sabote l'entreprise. Ce n'est pas comme ça qu'on va bâtir une entreprise ", a-t-il souligné, prévenant toutefois que les entreprises de presse devraient, se bâtir techniquement, financièrement, économiquement et socialement, parce que la convention ne règlera pas tous les problèmes.
Haman Mana, représentant du groupe des employeurs, et directeur de publication du quotidien camerounais Le Jour et par ailleurs signataire du document, a pour sa part relever que -la non souplesse de la fiscalité, la non application des exonérations (qui leurs sont pourtant concédées par la Convention de Florence et le protocole additif de Nairobi), devraient être reconsidérées par le gouvernement. Seuls neuf employeurs sur 14 employeurs figurant sur la liste de travail de la Commission, ont paraphé la convention, soit 65% de signatures pour contre 100% pour le groupe des travailleurs.
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