 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Otages auraient été enlevés à Bakassi à la frontière du Nigéria.
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Un groupe de rebelle aurait téléphoné ce matin à l’AFP, affirmant détenir des otages. Un membre du Bakassi Freedom Fighters, le mouvement dont il s’agit, a déclaré à l'agence qui l’a joint au téléphone: "Les 10 sont entre nos mains. Si vous ne dites pas au gouvernement camerounais de venir ici (à Bakassi) discuter avec nous, nous les tuerons tous dans trois jours".
Les otages, dix membres d'équipage, dont six Français qui travaillaient pour le groupe de service pétrolier Bourbon auraient été kidnappés dans la nuit de jeudi à vendredi par des pirates dans les eaux territoriales camerounaises, au large de Bakassi, à la frontière du Nigeria. Deux Camerounais et un Tunisien feraient partie des otages
La France a pour sa part déclaré ce vendredi procéder à la vérification de «l'authenticité» de cet enlèvement. "Nous avons pris connaissance de cette revendication, mais nous sommes en train de vérifier son authenticité". Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré : "Nous avons des idées assez précises sur les personnes qui ont commis cette attaque et les raisons de cette attaque". Sans davantage d’indications. Il a en outre annoncé que la France mettrait "tout en oeuvre pour préserver la sécurité de ses ressortissants et obtenir leur libération dans les délais les plus brefs".
Les Bakassi Freedom Fighters sont un groupe rebelle membre du Niger Delta Defence and Security Council (NDDSC) qui a notamment revendiqué les attaques de Juin et Juillet dans la presqu’île riche en pétrole et gaz. L’attaque avait coûté la vie à 7 soldats camerounais et un sous-préfet. Les 1.000 km2 de la péninsule, de Bakassi, une région de mangrove ont été rétrocédés au Cameroun, par le Nigeria, le 14 août dernier, mettant ainsi officiellement fin à un différend frontalier vieux de 15 ans.
|