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Paul Eric Kingué, Ex-maire de Penja
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lejour.com |
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L’Ex-maire de Penja, une localité située dans littoral Camerounais, réclame justice et s’il n’est pas entendu, il va mettre fin à ses jours en s’immolant. C’est du moins ce qui ressort d’un entretien que Paul Eric Kingué à accordé au quotidien camerounais "le jour ".
Condamné à 10 ans de prison pour les émeutes de février 2008 au Cameroun, l’ancien maire estime être la victime d'une "justice comateuse" et donne un ultimatum à la justice camerounaise "jusqu’à la fin des élections", avant de mettre ce qu’il affirme être, plus qu’une simple menace en exécution, son suicide par le feu.
Dans sa quête de justice, Paul Eric Kingué aurait déja saisi le président camerounais Paul Biya, mais également les chancelleries étrangères accréditées à Yaoundé, dont il espère qu’elles vont sensibiliser les autorités en charge de la justice afin qu’elles produisent des preuves justifiant de sa condamnation et de sa révocation, avant la fin de son mandat qui court jusqu’en 2012.
Dans sa version des faits, l’ancien maire de Penja, dit avoir été condamné sur la base «d’une reproduction, c’est-à-dire un scanner ou une photocopie», sans que le document original ai été produit pour attester la falsification d'un document par imitation de la signature d’un préfet qu’on lui attribue.
Paul Eric Kingué dénonce aussi une machination orchestrée par les autorités locales, dont le receveur municipal et le préfet,visant à le discréditer auprès de l’opinion et l’empêcher de se présenter aux élections. Il en conclut que si : "Jusqu’à quelques jours des élections, si mon dossier...n’a pas commencé à être jugé en appel, sans dilatoire, en respect des procédures et sans preuves, je vais m’immoler …. Alors le ministre de la justice et le ministre de la communication feront leur conférence post-mortem pour expliquer aux Camerounais pourquoi je me suis immolé".
Certes, la révolte qui touche certains pays d’Afrique ne se répand pas comme une trainée de poudre à travers le continent, elle fait tout au moins désormais cas d’école car précisément, le recours l’immolation trouve de plus en plus d’adeptes, auprès des personnes qui estiment être lésées de leurs droits. |