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Policiers lors du sommet de Montebello, Québec, le 20 août 2007 © AFP/Archives
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A la base, un tableau simple. Une bavure policière, et des contestations. Mais rapidement, celles-ci tournent en émeutes. La scène se passe dans la nuit de dimanche dernier dans un quartier défavorisé de Montréal au Canada.
En fait l’incident remonte à samedi dernier, lorsque deux policiers de Montréal abordent un groupe de jeunes. Une interpellation à priori banale, mais qui se termine tragiquement. Des coups de feux tirés par l’un des policiers, vont coûter la vie à Freddy Villanueva, 18 ans, et blesser deux de ses amis.
Les policiers montréalais, affirment avoir été agressés par le groupe de jeunes gens. Une version,on s’en doute, contraire à celle des proches de la victime. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a affirmé "Je ne tolérerai pas que des policiers, des pompiers et des ambulanciers soient victimes d'atteintes physiques", en même temps qu’il a réitéré la nécessité d'une enquête "transparente et complète" sur les circonstances réelles de la mort du jeune homme.
Déjà une enquête a été ouverte par la Sûreté du Québec pour faire la lumière sur la mort du jeune homme. La police de Montréal a déjà procédé à six arrestations. Elle parle de violences "désorganisées" attribuées notamment à des casseurs dont certains venaient de l'extérieur de la métropole. |
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Il faut souligner que Le secteur défavorisé de Montréal-Nord, surnommé par certains jeunes "Montréal-Noir", est le théâtre d'affrontements entre gangs de rue et certaines personnes qui se disent victimes de profilage racial de la part de la police.
La mort du jeune homme est venue mettre le feu aux poudres et les revendications ont très vite pris l’allure d’une vendetta, contre le système. Comme l’a affirmé au cours d'une conférence de presse, Pierson Vaval, travailleur communautaire, aux côtés de la police : "C'était une rébellion pas seulement contre le service de police, mais contre le système".
Une marche pacifique de protestation a eu lieu dans la journée de dimanche. Mais quelques heures seulement après, des violences éclataient dans le quartier. Des violences avaient éclaté au printemps dans le centre-ville de Montréal après la victoire des Canadiens de Montréal au premier tour des phases finales du championnat nord-américain de hockey sur glace.
Mais pour le chef de la police de Montréal Yvan Delorme, l'émeute de dimanche soir constitue une première. "Nous n'avons rien vu de semblable à Montréal parce que (la violence) a ciblé une problématique bien particulière, contrairement aux séries éliminatoires (de hockey)", a-t-il dit lundi. |

Il a souligné que la police craint la répétition de ces violences au cours des prochaines nuits et tente d'éviter "de mettre de l'huile sur le feu", dans un quartier sensible.
Au final de nombreux dégâts d’ordre matériels, trois policiers blessés, dont un par balle à la jambe, ainsi qu'un photographe du journal La Presse. La crainte d’un regain de violences semblables à celles des banlieues parisiennes de 2005 s’est décuplée à Montréal. |
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