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Le président français François Hollande a demandé mercredi au ministre de la Défense de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des 1.200 Français vivant en Centrafrique et de l'ambassade de France à Bangui, attaquée par des manifestants reprochant à Paris de ne pas intervenir contre une offensive rebelle.
Ces mesures ont été mises en oeuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire, a indiqué l'Elysée dans un communiqué. Selon la présidence française, la protection des Français se fait en lien avec les autorités centrafricaines.
Plusieurs centaines de manifestants proches du pouvoir ont lancé mercredi des projectiles en direction de l'ambassade de France pour dénoncer la passivité de l'ancienne puissance coloniale face à la progression de la coalition rebelle du Séléka, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants avaient auparavant fait un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis. |
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Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé que la représentation diplomatique française avait été sécurisée par des soldats française et le calme rétabli.
Une trentaine de soldats français ont été déployés en renfort des gendarmes déjà présents sur place, selon le ministre. Deux cents militaires français sont basés en Centrafrique, en majorité à Bangui.
L'ambassadeur de France à Bangui avait protesté contre la manifestation qu'il a qualifiée de particulièrement violente. Air France avait fait faire demi-tour à son vol hebdomadaire Paris Bangui en raison de la situation. |

Cette manifestation anti-française intervient alors que la coalition rebelle du Séléka s'affiche en maître de la Centrafrique, affirmant que le président François Bozizé a perdu le contrôle du pays.
Les insurgés, qui ont pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, se sont rapidement emparés de villes stratégiques, Bria (ville diamantifère du centre), Bambari (ville aurifère du centre sud), avant de prendre Kaga Bandoro (centre nord) mardi, s'approchant dangereusement de Bangui par le nord et par l'est.
Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l'armée régulière n'a opposé que peu de résistance. |
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