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Le président centrafricain François Bozize.
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Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ce sont les opposants et les chefs de milices rebelles locaux, qui ont exhorté au pardon, dès l’entame du forum baptisé "Dialogue politique inclusif" (DPI). Jean-Jacques Demafouth à la tête l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un des principaux groupes rebelles qui contrôlent le nord de la Centrafrique, et de retour à l’issue de six ans d'exil en France a saisi cette opportunité pour dire : "Je demande pardon à tous ceux à qui j'aurais fait du tort (…) Je forme le vœu de nous écouter les uns et les autres et qu'ensemble, nous fassions une alliance de paix en Centrafrique".
Pour sa part, le capitaine Abacar Sabone, chef du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), a reconnu: "Si aujourd'hui nous sommes réunis dans cette salle, c'est parce que notre pays a des problèmes, parce que nous les avons créés nous-mêmes et nous allons les résoudre nous-mêmes. De notre côté, le MLCJ, nous nous engageons à renoncer définitivement à la lutte armée, pour nous engager dans la lutte politique". Le MLCJ également issu de la rébellion avait procédé la veille à la signature d'un cessez-le-feu et d'un accord de paix avec le gouvernement centrafricain.
Le pouvoir, représenté par le porte-parole du gouvernement, Cyriaque Gonda, par ailleurs coordonnateur du Dialogue, s’est contenté de faire l'historique de ce forum, qui intervient après celui de 2003 dénommé "Dialogue national" et dont il a fait le constat que les résultats escomptés, n’ont pas été obtenus.
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le dialogue : "n'est pas un tribunal"... |
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Ange-Félix Patassé à son arrivée à Bangui dimanche 7 décembre © afp/getty
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afp/getty |
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Après plus de 5 ans d’expatriation au Togo, l’'ancien président déchu de Centrafrique, Ange-Félix Patassé, de retour à Bangui, pour assister à ce Dialogue politique inclusif s’est exprimé à l’ouverture du forum.
Il a estimé que le dialogue : "n'est pas un tribunal, moins encore un lieu de règlement de comptes (…) c’est un moment rare qui nous donne une chance à saisir. Il ne doit pas être l'affaire du seul pouvoir avec les groupes politico-militaires, les partis politiques dits de la majorité présidentielle ou de l'opposition démocratique, moins encore une affaire d'intellectuels petits bourgeois",
La rencontre qui doit s’étendre sur deux semaines a pour objectif d’essayer de rétablir la paix en Centrafrique en mettant un terme à l'existence de groupes armés dans le pays. L’actuel président centrafricain François Bozizé et son homologue gabonais Omar Bongo, facilitateur pour la paix en Centrafrique étaient également présents à l’ouverture du "Dialogue politique inclusif",
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