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Nicolas Tiangaye dirigera le gouvernement d'union nationale
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La coalition rebelle du Séléka a finalement décidé de participer au gouvernement d'union nationale en Centrafrique, formé après les accords de paix qui ont mis fin le mois dernier à son offensive contre le pouvoir du président François Bozizé, a déclaré mercredi un de ses dirigeants.
Le général Mohamed Moussa Dhaffane a fait cette déclaration à l'AFP à Bangui, au terme d'une réunion interne du Séléka, après avoir d'abord annoncé que les rebelles suspendaient leur participation au gouvernement formé dimanche dernier après de difficiles discussions.
"Nous avons finalement décidé de prendre notre service au gouvernement. On avait pensé suspendre notre participation mais finalement on a pensé que c'était un piège du président Bozizé," a-t-il expliqué.
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Les accords de paix signé le 11 janvier à Libreville, au Gabon, prévoyaient la formation d'un gouvernement d'union nationale avec notamment la participation des rebelles et de l'opposition centrafricaine. Depuis l'annonce de la composition de la nouvelle équipe dirigée par l'opposant Nicolas Tiangaye, la rébellion hésitait sur l'attitude à adopter.
Elle accuse notamment le président Bozizé, au pouvoir depuis 2003, de ne pas avoir joué le jeu en ayant réussi à obtenir des ministres délégués fragilisant les ministres. Le général Dhaffane, qui va être ministre des Eaux, forêts, chasse et pêche du nouveau gouvernement, avait annoncé dans un premier temps que le Séléka suspendait sa participation au gouvernement et qu'il avait requis un arbitrage du médiateur dans la crise, le président congolais Denis Sassou.
Il avait souligné que le Séléka ne fermait pas la porte mais réclamait un ajustement technique, c'est à dire un remaniement. "Après une réunion interne, mercredi en fin d'après-midi, la rébellion a finalement décidé de participer au gouvernement. Il (Bozizé) cherche à nous diviser," a expliqué le général Dhaffane.
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La rébellion a failli renverser le président Bozizé après son offensive entamée le 10 décembre et qui l'avait amenée aux portes de Bangui. Elle a finalement accepté, sans obtenir le départ qu'elle réclamait du dirigeant centrafricain, de signer les accords de paix dans la capitale gabonaise après que les pays de la région se furent mobilisés pour empêcher la chute du président Bozizé.
Elle a obtenu dans le nouveau gouvernement le poste clé de la Défense pour son président, Michel Djotodia, également nommé premier vice-Premier ministre. Mais la formation de ce gouvernement qui devait être composé, selon les accords de Libreville, de membres de l'opposition, du camp du président Bozizé, de la rébellion, d'anciens rebelles et de la société civile, a duré plus de deux semaines.
La rébellion s'est plainte de la place que le camp présidentiel a conservé dans la nouvelle équipe. "Bozizé a doublé tous les postes qui l'intéressent (...) ce n'est pas un gouvernement qui peut rétablir la confiance," avait dénoncé dimanche depuis Paris Eric Massi, l'un des porte-parole du Séléka , après l'annonce du gouvernement. |

Parallèlement aux ministres titulaires, le président Bozizé a créé plusieurs postes de ministres délégués, une nouveauté par rapport au précédent gouvernement.
Le général Dhaffane avait lui estimé que le Séléka ne se reconnaissait pas dans ce gouvernement, se plaignant de ne pas avoir assez de ministères.
De source proche de l'opposition, le président Bozizé a rendu public un gouvernement sur lequel le Premier ministre et lui travaillaient encore sans avoir trouvé un accord définitif. |
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