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Le chef politique de l'APRD et ex-ministre centrafricain de la Défense Jean-Jacques Demafouth ©AFP
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À la sortie des discussions au ministère gabonais des Affaires étrangères, François Lonsény Fall le représentant spécial des Nations unies en Centrafrique, s’est voulu rassurant : "Cette réunion a permis une reprise du dialogue entre le gouvernement et les mouvements politico-militaires. C'est déjà un acquis" a t’il affirmé à l'AFP.
Le gouvernement centrafricain devait avant procéder à un ajustement législatif. Notamment revoir sa loi d'amnistie examinée au Parlement et qui avait conduit la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth active dans le nord-ouest à se retirer des accords de paix.
Initialement prévu le 8 juin, le Dialogue Politique inclusif, qui avait déjà accusé du retard, a été suspendu en raison du retrait de l'APRD, critique du projet de loi dont l'examen par le Parlement a été retardé de semaine en semaine depuis la mi-août. Cette loi sur l’amnistie était le nœud gordien avant la réunion hier lundi.
Toujours selon M. Fall, le comité de suivi de l'accord de paix du 21 juin signé à Libreville a également "lancé un appel au cessez-le-feu et examiné les modalités d'application et de surveillance de ce cessez-le-feu à travers la Micopax", la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique qui servira de force d'interposition, "Le cantonnement" des mouvements rebelles "viendra. Il se fera avec le concours de la Communauté internationale", a-t-il encore ajouté.
Le ministre centrafricain de la Communication en charge du Dialogue Cyriaque Gonda a affirmé que. "Il y a des questions de mésentente, d'interprétation sur cette loi d'amnistie et cette réunion nous a permis de rapprocher les points de vue". Il a reconnu que :"Le comité a exhorté le gouvernement et toutes les parties à appliquer tous les éléments de l'accord global y compris celui de l'amnistie",
L'APRD a "décidé de retourner à la table des négociations, nous ne pouvons rester insensible aux souffrances du peuple centrafricain"selon son président M. Demafouth.. "Nous avons réitéré notre demande sur l'amnistie" qui "n'incluait pas tous les protagonistes des crises centrafricaines" et demandé à ce que le "cessez-de-feu soit respecté", a-t-il précisé.
Celui a également lancé : "Dès que nous aurons réglé ce problème-là (de l'amnistie) (...), tout le monde a envie d'aller au dialogue car c'est le seul moyen pour permettre au peuple centrafricain d'espérer", "Dans l'accord de paix global (du 21 juin), il avait été dit que l'APRD devait rester dans ses zones, l'APRD n'a jamais franchi ces zones pour attaquer les forces gouvernementales, donc nous demandons aux forces gouvernementales de ne pas aller dans les bases de l'APRD", a-t-il enfin ajouté.
Les différents acteurs doivent en principe se retrouver dans un mois pour évaluer les engagements pris hier lundi à Libreville et constater s’ils sont "respectés sur le terrain".
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