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De g à d : Nnamadi Sambo (vice-président du Nigeria), Goodluck Jonathan, Christine Lagarde et Ngozi-Okonjo Iweala
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getty |
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Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International, en mini-tournée africaine, a salué les efforts accomplis par le président nigérian Goodluck Jonathan en vue de transformer l’économie du pays. Mme Lagarde a également rencontré la ministre des finances du pays, Ngozi-Okonjo Iweala.
La directrice générale du FMI a mis l’accent sur les conséquences de la crise monétaire dans la zone Euro et le chômage des jeunes pendant sa visite. C’est la première visite de Mme Lagarde sur le continent africain depuis qu’elle a été nommée à la tête du FMI suite à la démission de Dominique Strauss-Kahn.
Ce mardi à Lagos, elle devrait assister à un forum sur le futur économique de l’Afrique avant de s’envoler pour le Niger qui sera la dernière étape de son voyage. Elle reviendra en Afrique au mois de janvier puisqu’elle séjournera en Afrique du Sud du 5 au 7 janvier 2012.
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Ngozi-Okonjo Iweala et Christine Lagarde
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« Ma mission est de venir ici, d’écouter, d’apprécier et de comprendre exactement quel programme économique sera mis sur pied au Nigeria (…) j’ai été extrêmement impressionnée par l’énergie et la vitesse avec laquelle il veut transformer l’économie, créer des emplois et mettre l’accent sur l’agriculture » a dit Mme Lagarde.
La directrice générale du FMI a également encouragé le Nigeria et les autres pays africains à mettre en place des mesures (notamment le renforcement de leurs réserves de change) pour combattre de possibles retombées négatives de la zone Euro.De son côté, la ministre des finances du Nigeria Ngozi-Okonjo Iweala a déclaré que le Nigeria n'appliquait pas les politiques du FMI et que les modalités de fonctionnement avaient changé :
"Nous sommes partenaires d'une institution qui est là pour nous écouter et nous aider. Nous mettons en place les politiques, impulsons le rythme, et ils nous encouragent à faire ce qui est bon pour l'économie nigériane. L'idée d'un FMI venant dire aux gens ce qu'il faut faire ne correspond plus à la réalité, donc nous sommes heureux d'être partenaires de cette institution."
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