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Cinq suspects arrêtés dans la traque de Fazul Mohammed au Kenya |
La Police antiterroriste kenyane a interpellé cinq autres suspects alors que s'intensifie la chasse à l'homme organisée pour retrouver Fazul Mohammed, un terroriste présumé recherché dans le cadre des attentats à la bombe de 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi, au Kenya et Dar-es- Salaam, en Tanzanie.
Des sources policières indiquent que les cinq personnes ont été arrêtées lors d'une opération menée mardi, alors que les recherches lancées pour retrouver ce terroriste d'al-Qaeda présumé en Afrique de l'Est ont monté d'un cran.
La Police a tenté d'arrêter ce présumé terroriste d'origine comorienne, qui serait le cerveau des attentats terroristes de Nairobi et de Dar-es-Salaam et qu'elle soupçonne de planifier une opération majeure à Mombasa.
La Police a également inculpé une famille, dont la maison aurait été utilisée par le fugitif comme cachette.
La famille, composée du père, du fils et de la mère, a été traduite devant un tribunal de Mombasa et inculpée pour le soutien apportée à un terroriste recherché dans le cadre de l'attentat de 2002 contre un hôtel de Mombasa.
Il est également recherché parce qu'on le soupçonne d'avoir tenté d'abattre un avion israélien avec 200 passagers à bord alors qu'il décollait de Mombasa à destination de Jérusalem.
Selon ces sources, les cinq suspects arrêtés mardi ont été interrogés sur leurs possibles liens avec les trois autres arrêtés ce week-end.
"Ils devraient probablement être libérés cet après-midi. Ils ont été interrogés", a appris la PANA d'une source policière.
L'unité antiterroriste de la Police, qui poursuit le cerveau des attentats, affirme que ce dernier utilisait un téléphone satellite, ce qui avait compliqué leur opération.
Le signal émis par le téléphone qu'il utilisait, était plus fort dans les environs de Mombasa, où il se cachait encore après avoir échappé, dimanche, à une rafle de la Police, a-t-on appris.
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Les Nigériens saluent la construction du barrage de Kandadji |
Quarante-huit heures après le lancement officiel des travaux d'aménagement du barrage de Kandadji par le président Mamadou Tanja, dans la localité de Dessa (située à une centaine de km dans la région de Tillabéry), de nombreux Nigériens saluent la concrétisation d'un rêve longtemps caressé, a constaté sur place la PANA.
La plupart d'entre eux se félicitent surtout de l'engagement et de la détermination du gouvernement en vue de la réalisation de cet important ouvrage qui, à terme, permettra de garantir la sécurité alimentaire du Niger et assurer son indépendance énergétique.
Selon M. Moussa Seyni, enseignant à Niamey, la pose de la première pierre du barrage de Kandadji est un jour mémorable pour tous les Nigériens qui ont longtemps attendu la concrétisation de ce projet.
"Le rêve est en train de devenir réalité car, avec la réalisation de ce barrage, le Niger pourra amorcer un développement véritable", a-t- il indiqué.
"La réalisation du barrage des Kandadji est la meilleure chose qui nous arrive en ce moment. Pendant longtemps nous avons attendu ce moment-là, au point de perdre espoir", a estimé pour sa part Mme Zara Abdou, menagère.
Pour Moctar Ali, étudiant à l'Université Abdou Moumouni: "je réalise tous les avantages liés à la réalisation de cet ouvrage qui, je l'espère, va contribuer à l'amélioration des conditions de vie du Nigérien".
D'un coût d'environ 200 milliards de FCFA (environ 500 millions de dollars US), le projet prévoit de coupler au barrage une centrale hydroélectrique de 130 mégawatts avec une production annuelle de 620 mégawatts/heure.
En outre, l'ouvrage permettra de stocker 1,6 milliard de mètres cubes d'eau et d'exploiter quelque 222 mille ha pour la production vivrière de quelque 320.000 tonnes.
On rappelle que les travaux d'aménagement sur le site en vue de permettre le déplacement des populations du village de Kandadji ont démarré en juin dernier et concernent 300 hectares sur 2.000 ha que couvre le site prévu pour accueillir ces populations déplacées.
Pour la plupart des observateurs, la construction de ce barrage qui prendra fin en 2013 permettra la réduction de la pauvreté grâce à la régénération de l'écosystème et à l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations nigériennes dans leur ensemble.
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