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Nicolas Sarkozy en conférence de presse jeudi à Bruxelles
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Lors du sommet européen de jeudi (16/9/10) à Bruxelles, Nicolas Sarkozy était supposé clarifier l’attitude de la France vis-à-vis des Roms, mais a en fait provoqué une nouvelle crise.
On se souvient qu’une circulaire ministérielle du cabinet du ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, disant expressément que les Roms étaient ciblés, avait mis le feu aux poudres et provoqué une réaction vive de Viviane Reding, la commissaire à la justice de l’Union Européenne qui avait déclaré mardi qu’elle pensait ne plus voir « ce genre de situation après la seconde guerre mondiale ». Des propos qui avaient déclenché des réactions outrées au sein du gouvernement français qui trouvait la comparaison très mal venue.
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La presse européenne critique de façon parfois acerbe la méthode et le style Sarkozy |
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Le sommet de l’Union européenne jeudi tombait donc à point nommé pour aplanir les divergences. Hélas, il n’en fut rien. Tout d’abord, le premier ministre bulgare révélait l’existence d'un clash entre Nicolas Sarkozy et le président de la commission européenne, José Emmanuel Barroso. Clash démenti par Nicolas Sakozy, mais confirmé par plusieurs témoins. Selon le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, "les éclats de voix étaient si forts qu’on entendait tout à l’autre bout du couloir". |
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L'ambiance est loin d'être au beau fixe entre Jose Manuel Barroso, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy
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Ensuite, Nicolas Sarkozy a affirmé avoir discuté avec Angela Merkel qui lui aurait dit qu’elle comptait, elle aussi, procéder dans les prochaines semaines à l’évacuation des camps de Roms. Affirmation aussitôt démentie par le porte-parole de la chancelière allemande qui a fait savoir qu’elle n’avait pas évoqué les camps de Roms en Allemagne avec Nicolas Sakorzy, ni lors du conseil européen, ni lors d’entretiens en marge.
Enfin, la presse française a tiré à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy ce vendredi. Entre consternation et ironie, les éditorialistes s’en sont donnés à cœur joie parlant de « crise majeure », « d’isolement », de « crédit politique entamé ». Pour le "Dauphiné Libéré", le fait que Nicolas Sarkozy soit soutenu uniquement par Berlusconi montre que c’est toujours à la fin « que les grands esprits se rencontrent ».
Si l’affaire Woerth est un peu moins présente dans les médias, le contre-feu allumé par l'Elysée via l'instrumentalisation des Roms menace de se transformer en incendie aux conséquences imprévisibles pour le président français alors que les grandes manœuvres politiques débutent en vue des présidentielles 2012. |
Vidéo : "télézapping'' au sujet des réactions au sommet européen (Lemonde.fr) |

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