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La journaliste afrocolombienne Mabel Lara
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Mabel Lara, la nouvelle présentatrice afrocolombienne de Caracol Noticias a été désignée l’une des femmes les plus représentatives de la Colombie par les lecteurs de la 'Revista Fucsia
"Je suis un produit et en tant que tel, j’ai beaucoup à donner ", indique la nouvelle présentatrice de Caracol Noticias, qui depuis son arrivée à Bogotá s’est transformée en un méga phénomène médiatique. Et elle n’arrive pas à trouver une explication à cela. "Peut-être est ce parce que je représente beaucoup de femmes ordinaires, parce que je suis noire ou pour la crédibilité que je dégage", répond-elle, encore surprise par ce qui lui est arrivé en si peu de mois et pas certaine d’avoir trouvé la bonne raison pour le justifier.
Ce qui est sûr, c’est que cette femme noire aux traits fins et aux réponses courtes a réussi en moins d’un mois à se positionner dans le monde de la présentation des nouvelles, et son visage est désormais reconnu, non seulement par les téléspectateurs de la Valle del Cauca, mais également par ceux de tous les coins du pays.
Bien que la célébrité lui soit tombée dessus plus tôt qu’elle ne s’y attendait, Mabel Lara garde les pieds sur terre et reste convaincue qu’elle a encore beaucoup à démontrer et un long chemin à parcourir. "Les gens n’ont pas encore vu ce dont je suis capable en direct, lors de retransmissions spéciales dans la rue, soit tout ce qui constitue en fait mes points forts ", dit-elle, convaincue par les sept années durant lesquelles elle dirigea et présenta un magazine d’information quotidienn et en direct sur Tele Pacífico. |
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Mais sa plus grande fierté réside dans le travail social qu’elle effectue depuis des années avec passion dans des fondations sans but lucratif avec les communautés de déplacés, des femmes chef de famille et dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. "Je suis journaliste spécialisée en gestion sociale et je me vois travailler exclusivement dans ce domaine quand ma tête et mon corps ne me permettront plus de faire de la présentation ".
Cependant, avec son regard chaleureux et son timbre de voix impressionnants, elle a attiré l’attention des téléspectateurs à présent devenus ses fans inconditionnels. Ces derniers ont d’ailleurs voté en masse pour qu'elle obtienne le titre de "Femme de l’année 2008" décerné par la Revue Fucsia, qui l’a nominée en compagnie de femmes importantes et représentatives du pays. Et là encore, comme si cette reconnaissance si soudaine ne suffisait pas, elle a obtenu la deuxième place, tout à fait honorable si l’on tient compte du fait que la gagnante n’était autre que la première dame, Lina Moreno de Uribe et qu’elle s’est placée devant des personnalités comme Clara González de Rojas et Íngrid Betancourt dont on a tant parlé ces derniers temps.
"Les noirs ont voté pour moi, je pense qu’ils ont fait bloc et se sont envoyés des courriers. Le plus significatif dans tout ça, c’est ce que m’a dit la directrice de la revue : que chacune de nous représente la femme colombienne et je crois que beaucoup s’identifient à moi ", précise-t-elle. |

Elle est heureuse, même si ses journées sont intenses et débutent avant même l’apparition du soleil. Elle se réveille à quatre heures du matin pour être ponctuelle à la chaine de télévision, où après l’incontournable session de maquillage, elle se prépare pour l’émission de sept heures du matin. Quand elle se termine, Mabel participe à la réunion de la rédaction, déjeune rapidement et va dans la rue pour faire ce qu’elle aime le plus : "M’imprégner de la réalité et des gens, car le présentateur qui oublie son côté journaliste à coup sûr s’efface peu à peu", explique-t-elle.
Avant la mi-journée, elle retourne à la chaine pour retoucher son maquillage et animer l’émission suivante qui se termine à trois heures de l’après-midi. Là prend également fin son rôle de présentatrice et débute celui d’épouse et de femme d’affaires, puisqu’elle partage avec son compagnon une boite de production d’émissions télévises qui gère actuellement divers projets.
Pour l’instant, cette femme originaire du département du Cauca, née à Puerto Tejada et ayant grandi à Cali veut continuer à prendre du plaisir dans son travail de présentatrice et journaliste de la chaine Caracol, même si de nombreux médias ont déjà affirmé qu’elle a reçu une proposition intéressante d’une chaine internationale. "Je ne veux pas en parler. Je suis là où je suis, un point un trait", conclut Mabel.
Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga
Source: Carolina Abad |

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