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L'opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai et l'ex-président Thabo Mbeki
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daylife |
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Le président du Burkina-Faso Blaise Compaoré a appelé Thabo Mbeki à rester médiateur dans la crise zimbabwéenne. On se rappelle que l'ex-président sud-africain est médiateur de la crise zimbabwéenne depuis ses débuts, mais la situation a été compliquée par son éviction il y a huit jours de la présidence sud-africaine.
Robert Mugabe, proche de Mbeki depuis le temps de la lutte contre l'apartheid, a fait savoir qu'il était "sous le choc" depuis l'éviction de ce dernier. La communauté des Etats d'Afrique australe (SADC) a pour sa part déjà demandé à l'ancien président sud-africain de rester médiateur officiel. "Les négociations de paix au Zimbabwe peuvent continuer normalement selon ce que nous avons appris de la SADC" a déclaré Blaise Compaoré à la télévision nationale dimanche. "Maintenant, le président Mbeki qui a initié les négociations et tenu les pourparlers avec une grande expertise, devrait pouvoir continuer à jouer le rôle de médiateur même s'il n'est plus à la tête de l'Afrique du Sud".
L'éviction de Thabo Mbeki est survenue une semaine après qu'il soit l'artisan d'un accord très attendu entre l'opposition et Robert Mugabe. Un gouvernement d'union nationale devrait être formé d'ici la fin de la semaine selon les propos de Robert Mugabe. L'opposant Morgan Tsvangirai est pressenti pour être premier ministre, tandis qu'Arthur Mutaramba, qui dirige une fraction du MDC, (qui a fait secession), devrait être l'un des deux vice-premiers ministres.
"Nous avons discuté des ministres avant que je parte. Il n'en reste plus que quatre. Il n'y a pas de blocage" a déclaré Robert Mugabe aux journalistes à la suite d'une réunion à l'ONU. L'opposition devrait avoir une majorité de ministre (13 pour le MDC Tsvangirai, 3 pour le MDC faction Mutaramba, et 15 pour le parti au pouvoir, Zanu PF). |