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La secrétaire d'Etat américaine aux affaires étrangères Condoleezza Rice est arrivée ce lundi à Nairobi au Kenya pour participer aux négociations qui ont actuellement lieu entre les différents acteurs de la crise politique qui secoue le pays.
Elle est la personnalité politique américaine la plus importante à se rendre au Kenya depuis les élections du 27 décembre 2007. Ces dernières ont déclenché la plus importante crise politique de ces dernières années dans le pays.
Le pouvoir en place a fait savoir qu'il n'accepterait pas de solution imposée par la force. Le ministre des affaires étrangères du Kenya a ainsi déclaré que le Kenya "encourageait ses amis à le soutenir et à ne pas faire l'erreur de 'mettre un pistolet sur la tempe'" en disant de faire "ceci ou cela car ça ne pourrait pas marcher".
"Même si nous avons des visiteurs qui viennent nous aider de toutes les façons possibles, les réponses aux problèmes du Kenya viendront des kenyans eux-mêmes". Il semblait faire allusion à des déclarations de George Bush qui avait dit privilégier une option de "partage du pouvoir, même s'il avait précisé que les Etats-Unis voulaient "aider" et non "imposer" une solution.
Condoleezza Rice devrait rencontrer Kofi Annan, Mwai Kibaki et Raila Odinga ce lundi. Bien que Kofi Annan ait déclaré que les négociations avaient connu des avancées significatives, les kenyans attendent une perçée définitive concernant l'idée d'une "grande coalition" regroupant opposition et parti au pouvoir, évoquée par l'ancien secrétaire général des Nations-Unies.
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Certains restent sceptiques |

Dans une interview ce lundi, John Githongo, l'ex-conseiller anti-corruption de Mwai Kibaki, qui vit actuellement en exil, déclarait que d'autres problèmes tels que le tribalisme, le partage des terres, du pouvoir et de la richesse du pays devaient aussi être abordés.
"Les élections n'ont été qu'un déclencheur de la crise, et tout le désordre qui en a résulté est simplement symptomatique d'une plus large faillite des dirigeants. La solution qui consiste à inclure toutes les parties en présence dans un seul gouvernement n'en est pas une. Elle ne permettra que de faire gagner du temps."
Githongo a quitté le Kenya début 2005 après avoir révélé des détails d'un scandale dans lequel des contrats d'Etat valant plusieurs centaines de millions de dollars avaient été accordés à des firmes fantômes. |
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