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FBI: Bureau Fédéral d'Investigation américain.
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L’épervier continue de planer sur la tête des personnalités, sept pour l’instant, sur lesquelles pèsent, de lourds soupçons de corruption et d’enrichissement illicite. Une opération en cours d’assainissement de la morale publique et de la gestion des entreprises d’Etat, qui a conduit à l’arrestation de plusieurs hauts fonctionnaires au Cameroun, à la manière d’un épervier fonçant sur sa proie.
Et cette fois –ci, aux grands maux les grands remèdes. Une épée de Damoclès est suspendue, prête à s’abattre sur les présumés coupables. On est loin de la fiction cinématographique. Le FBI s’en mêle pour de vrai, sollicité par l’état du Cameroun. En effet, une soixantaine de personnalités, ministres, directeurs généraux, hommes d’affaires réputés, de la société camerounaise ferait l’objet d’enquêtes secrètes par le FBI, la police fédérale américaine réputée pour ses enquêtes sans pareilles dans les productions hollywoodiennes. Mais de Hollywood à Yaoundé, les distances se sont très vite raccourcies.
Certains à l’instar des ministre Abah Abah (ex-ministre des l’Economie et des Finances), urbain Olanguena Awono (ex-ministre de la santé) et tout récemment l’ancien secrétaire Général de la présidence camerounaise, ont appris à leur dépens que les frontières entre le petit écran et la vie réelle ne sont pas si étanches qu’on pourrait le croire.
Quand c’est le FBI qui vous colle aux trousses, avec toute la rigueur qu’on connaît à ses enquêteurs, le rêve peut très vite se terminer en triste réalité. Une aubaine pour la presse camerounaise, qui se délecte de l’ambiance de crispation qui se serait emparée de l’appareil gouvernemental. Le Premier ministre Inoni Ephraïm, lui-même entendu au cours de ces enquêtes, aurait grand mal à maintenir la cohésion de l’équipe gouvernementale.
Depuis la publication de cette information, qui coïncide avec la réactivation des instructions et arrestations des auteurs présumés de détournement de fonds publics, le gouvernement n’a eu aucune réaction. C’est dire si besoin en est, que le FBI impose tout de même un certain respect ! l’opération baptisée épervier ne pouvait espérer meilleure publicité. |