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Jose Eduardo Dos Santos ici avec Nicolas Sarkozy, soutient toujours fermement Laurent Gbagbo
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nouvelobs.com |
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L''Angola considère toujours Laurent Gbagbo comme le "président élu" de Côte d'Ivoire a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Nous nous rallions totalement derrière l'Union africaine mais nous pensons aussi que la Côte d'Ivoire devrait créer un gouvernement d'union nationale puisque Laurent Gbagbo a été élu constitutionnellement", a déclaré José-Maria Fernandes à une correspondante de l'AFP.
L'Angola du président José Eduardo dos Santos avait jusqu'à présent ménagé Laurent Gbagbo, sans jamais aller jusqu'à reconnaître sa victoire à l'élection présidentielle de fin novembre. En décembre, des diplomates avaient évoqué la présence de mercenaires angolais aux côtés de Laurent Gbagbo mais le gouvernement à Luanda avait rejeté ces accusations. Selon "Jeune Afrique", 92 soldats de l'Unité de la Garde Présidentielle angolaise sont détachés à la présidence ivoirienne sous le commandement du colonel Vitor Manena. Il y a quelques mois, au début de la crise, la "Lettre du Continent" signalait que le Cameroun avait autorisé un avion transportant des soldats angolais allant en Côte d'Ivoire à faire escale sur son sol.
Toujours selon "Jeune Afrique", "ce sont des instructeurs du président angolais José Eduardo dos Santos qui ont formé aux techniques de guérilla urbaine, à Abidjan et Luanda, la Garde républicaine de Bruno Dogbo Blé et ceux du Groupe de sécurité du Président de la République (GSPR) de Ahouman Brouha Nathanael." Par ailleurs indique encore "Jeune Afrique", "les Angolais souhaitaient se servir du Ghana comme base arrière pour d’éventuelles interventions en Côte d’Ivoire. Mais William Ward, le patron d'Africom, s'est rendu à Accra en février dernier pour mettre en garde les autorités ghanéennes contre un tel soutien." |
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Jose Eduardo Dos Santos avec l'ex président brésilien Lula le 23 juin 2010
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reuters |
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Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères angolais a également critiqué l'intervention française, qui a attaqué par hélicoptère des bastions de Laurent Gbagbo à la demande de l'ONU.
"L'Angola souhaite une sortie pacifique de cette crise sur la base du dialogue. L'Angola ne va pas entrer en Côte d'Ivoire comme l'ont fait les Français", a-t-il dit. (La réalité sur le terrain diffère quelque peu de ces propos puisque des soldats angolais sont aux côtés de Laurent Gbagbo NDLR). "Nous pensons que se sont les Ivoiriens eux-mêmes qui doivent trouver une solution et les Français doivent cesser de se mettre entre les deux" camps, a-t-il ajouté.
La position angolaise va à l'encontre de celle de l'Union africaine, de l'ONU et de la Communauté de développement économique d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui ont toutes appelé le président sortant à céder le pouvoir. Mercredi soir, Laurent Gbagbo était retranché dans sa résidence à Abidjan, assiégée par les troupes de son rival. Des négociations conduites depuis mardi pour obtenir sa reddition ont pour l'instant échoué, mais l'ONU a assuré qu'elles se poursuivaient. |

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