
Le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ancien président Laurent Gbagbo a indiqué mercredi à l'issue de la réunion de son comité central que les conditions n'étaient pas encore remplies pour son entrée au gouvernement que le président Alassane Ouattara va mettre en place.
Le président par intérim du FPI, Mamadou Koulibaly a posé comme préalable le traitement de la question de ses membres arrêtés et de la Commission électorale indépendante (CEI), notamment. Ce parti a donc décidé de poursuivre les discussions sur ses préoccupations avec les nouvelles autorités, sa priorité étant d'avoir une idée claire de la conduite de la nation par les nouvelles autorités.
A ce propos, le comité central du FPI a décidé de mettre en place dix commissions de travail qui livreront leurs conclusions dans une semaine et qui planchera sur l’accord politique de Ouagadougou, l’Etat de droit, la situation des détenus et des exilés, le statut de la CEI dans sa forme actuelle, le découpage électoral, la sécurité et la liberté de la presse. On rappelle qu'après son investiture, le 21 mai à Yamoussoukro, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a promis former un gouvernement d’union. |