
Le Collectif des journaux pour la défense des acquis du 28 novembre en Côte d'Ivoire a décidé de suspendre de parution huit quotidiens privés, à compter du mardi jusqu'à nouvel ordre, pour protester contre ce qu'il considère comme un "harcèlement inacceptable" de ces organes de presse dont les journalistes seraient "en danger de mort permanent".
Le Collectif a publié un communiqué pour dénoncer les actes de vandalisme et les menaces de fermeture dont ces journaux sont l'objet parce qu'ils refusent "d’accompagner les actes illégaux du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo". Les journaux concernés par la mesure sont le "Nouveau Réveil", le "Patriote", le "Jour Plus", le "Mandat", "L'Intelligent d'Abidjan", le "Démocrate", "l'Expression" et "Nord-Sud Quotidien".
On rappelle que vendredi, le Conseil national de la presse (CNP), organe de régulation de la presse écrite, avait suspendu la parution du "Nouveau Réveil" et du "Jour Plus" pour six jours pour "traitement tendancieux et calomnieux de l'information".
"Nord-Sud Quotidien" et le "Patriote" avaient écopé d'une amende d'un million FCFA, alors que "L'Intelligent d'Abidjan" avait annoncé une suspension provisoire de parution pour "raisons d'insécurité". |