
L'argent ne sera pas un obstacle à la tenue des élections d'octobre prochain en Côte d'Ivoire, ont assuré les responsables du ministère de l'Economie et des finances au cours d'une conférence de presse vendredi à Abidjan. "Il ne se pose pas de problème budgétaire pour le financement de la sortie de crise", a notamment déclaré le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des finances, Emmanuel Koffi Ahoutou.
Entouré de ses collaborateurs, M. Ahoutou Koffi a insisté sur la disponibilité des financements afin de respecter le délai de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010. D'abord arrêté à 2481 milliards de francs CFA, le budget pour l'année 2010 a été porté à 2896,3 milliards (4,4 milliards d'euros) pour tenir compte du programme de sortie de crise dont le niveau global est passé de 112 milliards (170 millions d'euros) à 145,5 milliards FCFA (221 millions d'euros) après la modification budgétaire du 05 dernier.
Ces dépenses sont financées à hauteur de 120,3 milliards sur ressources du Trésor public et sur les appuis des partenaires au développement pour un montant de 25,2 milliards de FCFA. Selon M. Ahoutou Koffi, la fixation de la date du premier tour de l'élection présidentielle au 31 octobre 2010 n'a pas modifié les activités programmées et budgétisées concernant la sortie de crise.
Il a indiqué que des mécanismes permettront de capter des ressources qui viendront en appoint aux recettes fiscales, dans la mesure où il reste à décaisser un montant global de 58,6 milliards de FCFA. Ainsi, a-t-il annoncé, pour le mois de septembre, 40 milliards de FCFA (61 millions d'euros) seront affectés au financement des élections et des opérations connexes, alors que le reliquat de 18,6 milliards de FCFA sera mis en place courant octobre 2010. |