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Goodluck Jonathan, président du Nigeria et président en exercice de la Cedeao avec Blaise Compaoré lors d'un précédent sommet
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La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a franchi un pas décisif dans sa tentative de déloger le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, en demandant à l'ONU d'autoriser l'application immédiate des décisions prises par les chefs d'Etat africains en décembre 2010 sur la situation en Côte d'Ivoire.
Cette requête, contenue dans une résolution spéciale adoptée par les chefs d'Etat lors de leur 39ème sommet ordinaire qui a pris fin à Abuja, au Nigeria jeudi (24/03/11), signifie qu'ils sont prêts à faire tout ce qu'il faut, y compris à user de la force, pour faire partir M. Gbagbo afin que le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, puisse prendre fonction.
A l'occasion de deux sommets extraordinaires sur la situation ivoirienne, les dirigeants de la CEDEAO ont décidé, entre autres, "qu'au cas où M. Gbagbo ne se plierait pas à l'exigence irrévocable de la CEDEAO (de céder le pouvoir), la Communauté n'aurait pas d'autre alternative que de prendre d'autres mesures, dont l'usage de la force légitime pour combler les aspirations du peuple ivoirien". |