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L'ancien premier ministre ivoirien Alassane Dramane Ouattara,présente son programme à Yamoussoukro, le 4 octobre 2008
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AFP |
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Le Rassemblement des républicains (RDR), le parti de l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale en présence de nombreux supporters. Candidat au scrutin du 30 novembre, prochain, le président du (RDR), a défendu son ambition de construire un "Etat fort et moderne". L’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), se présente désormais comme le remède capable de réunifier, reconstruire et développer la Côte d'Ivoire, après six années de crise politico-militaire.
Dans son discours-programme, le candidat âgé de 65 ans, promet en outre aux ivoiriens des "services publics de qualité", notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation : "Je vais mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'eau et de l'électricité". Alassane Ouattara affirme qu’il assurera une assurance maladie pour les plus défavorisés avec une cotisation mensuelle de 1.000 FCFA (1,52 euro), plus de 500.000 logements sociaux par an, la gratuité de l'école jusqu'à l'âge de 15 ans et la création de plus d'un million d'emplois avec l'aide de l'Etat pendant son premier quinquennat. Il entend enfin: "mettre de l'ordre dans la gestion" des affaires publiques, de réduire la corruption et les taxes sur le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, pour augmenter le prix d'achat aux planteurs
Ouattara a en outre rappelé à ses concitoyens, avoir " tout abandonné pour servir mon pays que j'aime profondément", et s’est voulu rassurant quand il a assuré qu'il ne décevrait pas "le grand espoir" suscité par son entrée en politique après trois années passées à la tête du gouvernement (1990-1993). D'ailleurs, a-t-il souligné, "j'avais été appelé par le président Félix Houphouët-Boigny (1960-1993) lorsque la Côte d'Ivoire était au bord de l'étranglement" pour relancer le pays confronté à la crise économique aiguë des années 1990 ; "Les banques ne prêtaient plus et on ne pouvait même pas retirer plus de 50.000 FCFA" d'un compte bancaire.
Et de poursuivre sur le sujet : "Mais en six mois, nous avons ouvert des robinets", jouant la carte de son "expérience" de banquier et d'économiste, pour convaincre ses compatriotes qu’il était temps pour lui, de faire bénéficier à la côte d’ivoires de ses atouts.Près de 10.000 milliards de FCFA de projets qu’il faudra trouver. Des financements dont la provenance n’a pas été dévoilé par le candidat qui estime simplement que: "Pour mobiliser les fonds, je sais le faire, c'est mon métier de banquier".
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