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Jean Kacou Diagou
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abidjan.net |
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Dans un communiqué émis en début de semaine (mardi 7 décembre), le patronat ivoirien, par la voix de Jean Kacou Diagou, a averti les autorités en signalant que la situation économique du pays, qui commence à être délicate, risquait de s’aggraver si la crise politique née à la suite des présidentielles perdurait.
La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGCEI) rappelait que le secteur privé avait déjà fait d’énormes sacrifices pour maintenir l’activité économique malgré les crises successives qui ont secoué la Côte d’Ivoire depuis 1999 et ajoutait qu’elle espérait qu’au lendemain du second tour des présidentielles, le pays aurait retrouvé la paix sociale.
Mais tel n’a pas été le cas malgré la forte mobilisation des électeurs ivoiriens puisque le pays vit toujours une crise politique. Une situation qui a un fort impact économique sur le pays lié aux raisons suivantes :
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Après le 15 décembre (...) de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts, tandis que d’autres risquent de mettre la clé sous le paillasson |
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Jean Kacou Diagou |
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-perturbation des activités des entreprises due au couvre-feu
-augmentation du coût des importations due à la difficulté de circulation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
- difficultés d’exportation de produits agricoles périssables (banane, ananas, mangue) et des cultures de rente telles que le café, le cacao, le coton avec pour conséquence des pénalités liées au non-respect des contrats
-pertes de marché à l’extérieur
-suspension ou restriction des financements extérieurs (Banques commerciales, Banque Mondiale, BAD, UE, etc.) ;
- accroissement du risque-pays en raison de la dégradation de l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur et ses conséquences sur les investissements et les coûts des transactions internationales ;
- forte menace sur les relations de la Côte d’Ivoire avec les partenaires commerciaux à l’étranger dont l’AGOA ;
- baisse d’activité et de chiffre d’affaires des entreprises avec pour conséquences :
* diminution des recettes fiscales et douanières ;
* difficultés voire impossibilité de paiement des salaires des travailleurs du Secteur Privé, des fonctionnaires et autres agents de l’Etat ;
* mise en chômage technique du personnel, voire licenciement ;
* aggravation de la pauvreté et de l’insécurité |
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Sacs de cacao devant un entrepôt situé dans le port d'Abidjan le 9 décembre 2010
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getty |
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Le patronat ivoirien concluait son communiqué en disant que la situation actuelle était déjà difficile et que les difficultés risquaient de s’aggraver si la situation de blocage politique actuel allait au-delà du 15 décembre 2010 :
En effet, à cette date, de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts, tandis que d’autres risquent de mettre la clé sous le paillasson...Il appelait par conséquent les différents acteurs politiques à trouver sans tarder une solution rapide à la crise "car la Côte d’Ivoire ne peut faire l’économie d’un climat intérieur des affaires apaisé, ne peut courir le risque de se couper de l’extérieur et se refermer sur elle-même sans péril pour son économie".
Il précisait également que sur la base "des sanctions annoncées par les organisations internationales et les bailleurs de fonds, la Côte d’Ivoire court inéluctablement à la catastrophe." Par ailleurs, selon l’AFP, de fortes hausses de prix sont déjà constatées dans le pays. Le prix de la bouteille de gaz butane a ainsi doublé passant de 3500 à 7000 fcfa. |

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