|
 |
  |
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Les chasseurs Dozos épinglés dans le rapport d'Amnesty International
©
getty |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La milice Dozos et les Forces de sécurité gouvernementales sont accusées par Amnesty International (AI) d’instaurer un climat de peur et d'empêcher ainsi les centaines de milliers de personnes déplacées, suite aux violences après l'élection présidentielle, de rentrer chez elles.
Dans un rapport publié jeudi, AI est particulièrement préoccupés par le "le rôle de maintien de la sécurité" que les forces officielles ont confiés aux Dozos. Ce rapport est intitulé "Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas , Insécurité et personnes déplacées en Côte d’Ivoire : une crise persistante".
"Des Dozos armés assurent la surveillance de postes de contrôle sur les routes principales de l’ouest ivoirien dissuadant ainsi les personnes déplacées de retourner chez elles", souligne le rapport. A Duékoué, indique le document, des Dozos armés circulent fréquemment à moto sur la rue principale du quartier Carrefour. |
|

"Ils n’ont pas besoin de faire autre chose. Ils n’ont même pas besoin de descendre de leur moto. Le simple fait de venir ici aussi souvent avec leurs armes suffit pour nous maintenir dans la crainte. C’est ce qu’ils veulent", a déclaré à AI un habitant du quartier Carrefour. Selon AI, les Dozos semblent prendre pour cible notamment les Guérés, considérés comme proche de l’ancien président Laurent Gbagbo.
"La liberté avec laquelle les Dozos agissent désormais montre que leur comportement est toléré ou est même encouragé par les FRCI. Le président Ouattara et le Premier ministre Guillaume Soro doivent s’atteler à créer une force de sécurité impartiale qui puisse assurer la protection de tous les citoyens ivoiriens, quel que soit le groupe ethnique auquel ils appartiennent", estime Gaëtan Mootoo, chercheur d’AI sur l’Afrique de l’ouest.
Le rapport montre comment les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et les Dozos continuent à perpétrer des homicides et à prendre pour cible des personnes uniquement en raison de leur appartenance ethnique, même après l’investiture du président Alassane Ouattara. "Les graves conséquences de cette récente vague d’insécurité et de déplacements de populations doivent être rapidement résolues, sinon elles porteront atteinte aux efforts de réconciliation menés dans un pays déchiré par une décennie de conflits ethniques et violents", indique AI.
|

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 3 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|