L'ONUCI invite les médias ivoiriens à plus de professionnalisme - Le chef de l'Opération de s Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Young Jin Choi, a appelé mardi les journalistes ivoiriens à faire preuve de professionnalisme dans la couverture de la campagne pour le second tour de l'élection présidentielle prévue le 28 novembre. «Aucun esprit partisan ne doit vous détourner de votre éthique et de votre déontologie», a-t-il déclaré au cours de la cérémonie d'ouverture d'un atelier sur le rôle des médias. Organisé par l'ONUCI, la rencontre a pour but d'examiner l'accès égal à la presse, l'accès égal à l'audiovisuel, l'indépendance éditoriale et couverture électorale, ainsi que le traitement professionnel de l'information.
Saluant l'attitude de la presse lors du premier tour de l'élection présidentielle, M. Choi a réaffirmé la détermination de l'ONUCI à demeurer activement aux côtés du peuple ivoirien jusqu'à l'aboutissement du processus électoral.
Il a souligné les dispositions concrètes en vue de renforcer la transparence et la crédibilité de l'élection et de sauvegarder les résultats par des améliorations significatives portant sur les opérations de dépouillement, le transport et la sécurisation des procès-verbaux.
S'agissant de la sauvegarde des résultats, il a annoncé les trois mesures cruciales globalement acquises, à savoir la diffusion progressive des résultats le soir du 28 novembre, l'absence d'auto-proclamation de résultats et la formulation des réclamations par des moyens démocratiques.
De son côté, le ministre ivoirien de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a invité la presse à la plus de responsabilité dans le traitement de l'information politique, condamnant les dérapages médiatiques notés au cours de la campagne pour le second tour.
«Il ne sert à rien de s'inoculer mutuellement la peur, de pousser à l'erreur et de créer plus de peur encore», a-t-il déclaré, rappelant les principes de base des journalistes, notamment le sens de la mesure, l'équité, la capacité à transcender des intérêts immédiats.
«Ce n'est pas une tâche aisée que de prôner les règles quand tout semble se dérégler», a affirmé M. Sy Savané.
Selon lui, c'était dans ces situations extrêmes que l'effort de dépassement était le plus méritoire.
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