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Le président burkinabè Blaise Compaoré entouré des principaux protagonistes de la crise ivoirienne, le 10 novembre 2008 à Ouagadougou.
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Les principaux dirigeants ivoiriens et le président du Burkina Faso se sont rencontrés ce lundi à Ouagadougou pour discuter de l’éventualité d’un report de l’élection présidentielle en côte d’Ivoire, prévue le 30 novembre prochain. A l’issu de la rencontre ils ont constaté l'"impossibilité d'organiser" le scrutin à cette date. Le président ivoirien Laurent Gbabgo et ses principaux opposants dont l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, l'ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, et l'actuel premier ministre issu de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, Guillaume Soro participaient à cette rencontre, sous l’égide du président Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne.
M. Compaoré avait d’ailleurs fondé grand espoir sur le recensement électoral, qui a lentement débuté le 15 septembre, espérant que ces opérations seraient achevées "d'ici le début de l'année" prochaine pour permettre l’organisation de l’élection avant la fin du printemps 2009, comme souhaité par l’ONU. Au sujet de la cause de ce nouvel ajournement de l’élection, le président burkinabè a indiqué : "C'est la CEI (commission électorale indépendante de Côte d'Ivoire) qui fixe les délais, les Nations Unies ont indiqué ce qui serait pour elles utile ou intéressant mais nous avons sur le terrain des contraintes qui vont être portées à la connaissance des Nations unies" ; Cela "n'exclut pas que nous travaillions dans l'esprit des Nations Unies", a-t-il ensuite dit au cours d'une conférence de presse. |
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Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo le 10 novembre à Ouagadougou
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Blaise Compaoré a toutefois souligné que "l'essentiel, c'est de ne plus fixer une date sans tenir compte de la question principale qui est le recensement électoral pour lequel nous sommes mobilisés actuellement et que nous espérons d'ici le début de l'année pouvoir achever". Un avis partagé par l'ex-Premier ministre Ouattara: "c'est seulement quand nous aurons une bonne visibilité qu'il sera possible de fixer une date crédible pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle (…) Les difficultés sur l'identification (des électeurs) étaient prévisibles parce que c'est une question centrale (…) je suis personnellement satisfait des efforts qui ont été faits", a déclaré Alassane Ouattara, estimant en outre que :"Ce processus doit se poursuivre, il faut surtout que ça se passe dans un climat apaisé, que les obstacles soient levés, que la sécurité soit renforcée et que la mise à disposition des fonds puisse se faire dans des délais rapprochés".
De son côté l'ex-président Konan Bédié et par ailleurs candidat à ce scrutin a estimé que : "Les élections sont reportées, parce que chaque fois, c'est comme si on mettait la charrue avant les bœufs". Mais il a affirmé: "Nous avons dit qu'il faut s'assurer que tout le processus d'identification (des électeurs) se déroule bien pour déboucher sur la fixation d'une date. Maintenant, c'est ainsi que nous procèderons, il n'y a pas de quoi désespérer". Prévue dans un premier temps en octobre 2005, le scrutin présidentiel en côte d’ivoire a déjà été plusieurs fois reporté. Pourtant cette échéance devrait permettre à la Côte d'Ivoire de sortir d'une grave crise politico-militaire causée par un coup d'Etat manqué en septembre 2002, fomenté par des rebelles des FN contre le président en exercice Laurent Gbagbo. |
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