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John Atta Mills, président du Ghana
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Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga, médiateur de l'Union africaine (UA) dans la crise ivoirienne, a discuté avec le président du Ghana, John Evans Atta Mills, à Accra, sur les progrès dans ses efforts de médiation et a sollicité ses conseils pour une voie de sortie de crise. Avant la discussion à huis-clos, le président Mills a déclaré que la crise en Côte d’Ivoire est un sujet de préoccupation pour le Ghana en tant que voisin de ce pays et membre de l'UA. Il a affirmé que le Ghana s'en tient à l'initiative de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
M. Odinga s'est rendu à Abidjan dans une autre mission de médiation au cours de laquelle il a rencontré le président sortant, Laurent Gbagbo et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, donné vainqueur du deuxième tour du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier par la Commission électorale indépendante (CEI) et reconnu comme le président légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Par ailleurs, un communiqué publié mercredi par M. Odinga indique qu'il n'y a eu aucune avancée au cours des discussions approfondies qu'il a eues avec les deux prétendants à la présidence en Côte d'Ivoire. M. Odinga a indiqué que l'objectif principal de sa mission est de convaincre M. Gbagbo d'accepter de mettre sa présidence sur la table de discussions, en plus de lever le blocus autour du Golf Hôtel où réside Ouattara. |
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Raila Odinga à son départ d'Abidjan le 19 janvier
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D'après M. Odinga, il a été proposé à M. Ouattara de nommer certains membres du camp de M. Gbagbo au sein de son gouvernement dès qu'il sera installé comme président afin de cicatriser les profondes divisions dans le pays. “Le vainqueur qui s'arroge tous les pouvoirs n'a pas de place dans la nouvelle Afrique unifiée et intégrée que nous essayons de bâtir”,a affirmé M. Odinga.
Il a ajouté avoir indiqué à M. Ouattara qu'il devrait, en cas de règlement rapide et pacifique de la crise, garantir une assurance à toute épreuve à M. Gbagbo, sa liberté de choisir avec dignité et sécurité ses choix futurs de poursuivre ses activités politiques en côte d'Ivoire ou de s'installer dans un pays de son choix. D'après M. Odinga, M. Ouattara a confirmé que le camp de Gbabgo aura 25 pour cent des postes au sein de son gouvernement. M. Odinga a indiqué que M. Ouattara reste confiant qu'un règlement pacifique est possible.
“Personne en Côte d’Ivoire ne devrait envisager une voie alternative pour résoudre cette impasse électorale qui va nécessiter des sanctions économiques et financières, et voire même l'éventualité de l'utilisation de la force que l'Union africaine et la CEDEAO ont perçue comme dernier recours. Pour éviter cette alternative, je demande à tous les leaders africains de continuer à soutenir, de manière unanime, les positions de principe que les deux instances ont adoptées”, a souligné M. Odinga dans le communiqué. |

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