
Le président du Ghana, John Evans Atta Mills, a déclaré que son pays n’enverra pas de soldats pour contraindre le président sortant de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir au profit du président élu, Alassane Ouattara.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse dans le cadre de la célébration du deuxième anniversaire de son accession au pouvoir, il a souligné que la décision était motivée par le fait que le Ghana dispose déjà de 500 soldats au sein de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Le président ghanéen a estimé qu’une option militaire n’apporterait pas la paix en Côte d’Ivoire.
"Nous croyons en la diplomatie. J’ai exprimé des réserves par rapport au succès de l’option militaire envisagée. Il y a plus d’un million de Ghanéens en Côte d’Ivoire. Je ne veux pas que nous soyons assaillis par des problèmes que nous ne pourrons pas résoudre", a-t-il dit.
Les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont sommé M. Gbagbo de quitter le pouvoir, menaçant de lancer une opération militaire pour le contraindre à remettre le pouvoir à M. Ouattara. |