 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le Secrétaire Général de L’ONU avait brandi la possibilité de mesures contre la Biélorussie et le camp Gbagbo
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La situation de crise que traverse la Côte d’ivoire est certes propice à la prolifération de toutes sortes de rumeurs.
Mais quand celles-ci sont présentées à l’opinion comme des faits avérés, on en vient à des situations embarrassantes, comme celle dans laquelle se trouve la mission onusienne en Côte d’Ivoire (ONUCI), après avoir accusé sans preuve, la Biélorussie d'acheminer du matériel militaire, destiné au président Laurent Gbagbo.
Un communiqué diffusé le 27 février dernier, par Ban Ki-moon, faisait état de ce que, des hélicoptères d'attaque et du matériel étaient en cours de livraison aux forces de Laurent Gbagbo à Yamoussoukro, en «violation grave de l'embargo sur les armes en vigueur depuis 2004 en Côte d'Ivoire».
Le Secrétaire Général de L’ONU avertissait d’ailleurs la Biélorussie et le camp de Laurent Gbagbo que «des mesures appropriées seraient prises en réponse à cette violation».
Le gouvernement du président Laurent Gbagbo, dénonçant un "complot contre la Côte d`Ivoire", a pourtant démenti lundi, toute information sur une livraison présumée illégale d`armes à son régime. Une réalité que ce mea-culpa de L’ONU, vient tout de même confirmer.
Contraint de reconnaitre [i "un rapport inexact de sa mission en Côte d'Ivoire", Alain Le Roy, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix a présenté les excuses de l’ONU aux autorités du Bélarus.
Reste que, pour une accusation aussi grave et fausse de surcroît, des excuses à la Côte d’Ivoire et des sanctions contre L’ONUCI, censée maintenir la paix et non la compromettre, n’auraient pas été du luxe.
Un incident qui pousse tout de même à s'interroger sur la crédibilité et l’impartialité supposée, de la mission de l'ONU en Côte d'ivoire. |