 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Emmanuelle Vidal Da Fonseca, John Dossavi, Olga Johnson et Ray Lema
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Créé en 2007 avec pour objectif de déterminer la place de l’activité culturelle dans l’économie africaine, le Rapec va organiser son premier congrès en fin d’année à Libreville au Gabon. Il aura pour thème "la culture, levier du développement en Afrique". Ce congrès sera couplé avec les 1ers trophées des entrepreneurs culturels d'Afrique visant à récompenser les professionnels du secteur de la culture. Le Rapec l’a fait savoir lors d’une conférence de presse au Pavillon Dauphine (12/5/11). Etaient présents pour l'organisation John Dossavi, Emmanuelle Vidal Da Fonseca, Ray Lema, et Olga Johnson.
Le Rapec a annoncé que Wolé Soyinka, prix Nobel de littérature 1987, avait accepté de participer à l’aventure que constitue le Rapec. Pour John Dossavi, l’un des problèmes sur le continent africain est que "les responsables politiques ne prennent pas en compte la culture comme élément de développement". Le président du Rapec se dit cependant confiant que les propositions qui seront soumises à la commission de l’Union Africaine seront prises en compte.
Il ajoute cependant qu’il faut pour cela que les opérateurs culturels du continent africain soient organisés et n’arrivent pas en ordre dispersé. "Habituellement, les opérateurs culturels africains arrivent en ordre dispersé et ne sont pas pris au sérieux par les politiques". Selon lui, les opérateurs culturels devraient suivre l'exemple des agriculteurs, qui sont bien organisés sur le continent africain pour défendre leurs intérêts.
 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
John Dossavi, président du Rapec
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|
Ray Lema de son côté a tenu à souligner que les opérateurs culturels africains devaient être au centre de l’organisation et s’est dit conscient de l’enjeu : "Je suis un agent culturel, je sais quelle est l’importance de l’enjeu. C’est l’occasion pour nous de parler de notre culture et de l’organiser". Avec humour, il a précisé qu’il était là pour "noyauter le rapec" car il fallait que les artistes soient la priorité de l’organisation. Il a aussi rappelé que bon nombre d’artistes talentueux avaient besoin de soutien sur le continent africain.
Olga Johnson, directrice de la stratégie du Rapec a rappelé que par soucis d’indépendance le Rapec fonctionnait sans aucune subvention depuis 2007 et que c’était les organisateurs culturels qui devaient prendre en charge l’organisation. |