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Le lieutenant Aboubacar "Toumba" Diakité, aide de camp du capitaine Moussa Dadis Camara, accusé d'être le commanditaire de la récente répression sanglante d'une manifestation pacifique de l'opposition au Stade du 28 Septembre, a été mis à l'écart, selon une source bien informée conatctée par la PANA.
La même source précise que la décision de mise à l'écart "du boucher" de Conakry aurait été prise par le général Sékouba Konaté, ministre de la Défense, par ailleurs deuxième vice-président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), absent de Conakry au moment de la répression ayant fait officiellement 50 morts, mais 150 et un millier de blessés selon les Nations unies et diverses sources indépendantes.
Le lieutenant Diakité et un autre militaire, Théodore Siba Kourouma, neveu du chef de la junte, sont accusés par les forces vives et les manifestants d'avoir donné l'ordre d'ouvrir le feu sur les manifestants. Des dizaines de femmes ont également été violées.
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Moussa Dadis Camara et Blaise Compaoré
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Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), le président Blaise Compaoré du Burkina Faso, arrivé lundi à Conakry "pour écouter", a annoncé une prochaine rencontre entre les les protagonistes de la crise, à Ouagadougou.
Toutefois, il n'a pas fixé la date de la rencontre de Ouagadougou à laquelle les parties n'ont pas encore donné leur avis. En revanche, les forces vives ont remis au médiateur un mémorandum portant sur plusieurs points à satisfaire en vue d'aller vers la décrispation.
Le président Compaoré, qui était accompagné de son ministre de la Défense, Yéro Bolly, a fait des recommandations portant sur la libération sans condition des personnes détenues, l'assistance aux familles des victimes, la restitution des corps, l'interdiction pour les militaires de dormir ou de se promener en ville avec des armes de guerre, entre autres.
Il a, en outre, appelé au dialogue entre "les fils de la Guinée, un pays qui doit être uni". Il s'est rendu dans des hôpitaux de Conakry pour rendre visite et réconforter les blessés à qui il a transmis "la solidarité de la CEDEAO et de l'Union africaine".
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