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Selon le quotidien français Sud Ouest qui rapporte la nouvelle, plusieurs comptes appartenant au président gabonais Omar Bongo, logés à la BNP et au Crédit Lyonnais (sur lesquels sont déposés 4,2 millions d’euros) ont été bloqués dans l’attente du remboursement de la somme de 457 000 euros que la cour d’appel de Bordeaux l’a condamné à verser à un homme d’affaires français. Le jugement a été rendu le 29 septembre dernier.
Les faits remontent à 1996. René Cardona, l’homme d’affaires, avait vendu des installations et une flotille de pêche à une société qui comportait comme actionnaire plusieurs membres du clan Bongo (le président, son épouse et deux enfants Bongo). Affirmant que le bateau qui lui a été remis est en mauvais état, le président gabonais demande à René Cardona de reprendre son bien, ce que ce dernier refuse. Omar Bongo porte plainte contre lui pour escroquerie. René Cardona se retrouve alors emprisonné quelques semaines avant d’être finalement libéré.
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Il m'a foutu en taule pour me forcer à le rembourser. Mettre en cabane quelqu'un pour l'escroquer, ce n'est tout de même pas commun. Aujourd'hui, il ferait mieux de me faire un chèque. Cela éviterait qu'il fasse encore la une alors qu'il a une autre affaire sur le dos |
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René Cardona cité dans Sud Ouest |
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Selon Sud Ouest, les avocats d’Omar Bongo ont essayé de démontrer sans succès que René Cardona avait promis de dédommager leur client pour lui avoir vendu un bateau de pêche en mauvais état. Mais n’ont pu apporter aucun élément de preuve allant dans ce sens. Omar Bongo a été condamné en appel, et comme il refusait d’exécuter le jugement, ses comptes parisiens ont été saisis. De 457 000 euros à l’origine, la somme qu’il doit à René Cardona dépasse désormais les 1,131 millions d’euros quand on y rajoute les intérêts...
Le président gabonais s’est pourvu en cassation, mais pour que l’affaire soit examinée, il doit d’abord verser ce qu’il doit à René Cardona. Toujours selon Sud-Ouest, les saisies sur les comptes d’Omar Bongo ont été difficiles car plusieurs huissiers contactés ont préféré renoncer en disant que les chefs d’Etat en exercice étaient protégés par une immunité.
Ce qu’on récuse dans le camp de René Cardona en disant que ce ne sont ni les comptes du chef de l’Etat, ni les comptes de l’Etat gabonais qui ont été saisis, mais les comptes de la personne physique Omar Bongo. Ce dernier dispose de trois mois pour répliquer judiciairement et faire débloquer ses comptes, sinon plus d’1 million d’euros seront versés à René Cardona. |

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