
Laurent Marie est plutôt du genre à fonctionner au feeling. C’est en tout cas la conclusion que l’on peut tirer lorsque l’on découvre ses œuvres.
Son outil principal : l’acier. « Parce que c’est le métal le plus facile à trouver et à souder. » Mais c’est aussi une certaine manière de briser des préjugés quant à cette matière aux premiers abords repoussante.
Instituteur de profession, la sculpture est avant tout pour Laurent Marie une passion à laquelle il tient, même s’il avoue parfois être frustré par le manque de temps qu’il peut y consacrer.
« L’étape la plus longue, explique-t-il, c’est la recherche des pièces. Après, l’assemblage se fait par coup du hasard, sans apriori. » C’est justement pour respecter « le déclic de la conception » que Laurent Marie ne donne jamais de titre à ses œuvres.
Derrière cette exposition, il y a Sylvie Hauser, qui a une conception autre de l’art. « Des artistes, y’en a partout, raconte-t-elle. Les gens ont envie d’acheter autre chose, de se faire plaisir et le but de tout cela est de mettre l’art dans la vie de ces gens. » D’expositions organisée dans des parkings a celles dans installées dans des galeries, elle est arrivée à exposer dans à l’hôtel Régina, « où les œuvres de fondent dans le décor ».
Mais au faite, pourquoi avoir fait l’alliance entre des oiseaux, des femmes et de l’acier ? A cette question, le sculpteur nous répond d’une manière très simple : « j’essaye de faire des sculptures élégantes. Donner une seconde vie à l’acier en le rendant beau à travers la représentation d’un oiseau ou d’une femme est tout de même une démarche autre de voir l’art… »
« Des oiseaux et des femmes », exposition à l’hôtel Régina (2 place des pyramides – 75001 Paris), jusqu’au 28 septembre 2008
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